La nouvelle a été annoncée au Journal Officiel le 15 mars dernier. Le Ministère de la Santé estime que "la demande d'autoriser de nouvelles structures de HAD à La Réunion n'est pas fondée",peut-on lire dans les colonnes du Quotidien.
Cette décision vient confirmer le Projet Régional de Santé de l'ARS. La question des HAD - Hospitalisation à domicile - est au coeur des polémiques à La Réunion. Le besoin sur l'île, et notamment pour les personnes âgées, est bel et bien réel.
La Réunion compte deux associations de HAD: l'ARAR et l'ASDR, qui détiennent chacune quatre établissements. Chaque établissement peut en moyenne recevoir 35 personnes par jour. Les patients reçus sont, pour la plus grande majorité, âgés de plus de 60 ans, voire de 70 ans.
Le vieillissement sur l'île ne cesse de croître et les places dans ces structures seront très vite insuffisantes. L'ARS a notamment confié qu'il faudrait 750 places supplémentaires chaque année, sur les cinq ans à venir, soit 10 places de plus par établissement, précise le Quotidien.
Face à ces faits et cette demande de l'ARS, la représentante locale de la Fédération nationale des HAD ne semble pas inquiète. Elle déclare que chaque structure est occupée à 90%, ce qui laisse ainsi une marge de manoeuvre. Elle confie également au Quotidien que les dix places supplémentaires sont largement envisageables.
Mais son opinion ne fait pas l'unanimité. De nombreuses personnes contestent notamment la prise en charge des personnes âgées en HAD, sans compter le nombre de réhospitalisation que doivent gérer ces structures.
Selon le Quotidien, l'ARS devrait lancer une enquête auprès des établissements afin de connaître les réels délais de prise en charge des patients. Les résultats de cette enquête seront rendus publics.
Face à des Ehpad qui se font tout aussi rares sur l'île, le développement des HAD est un véritable enjeu pour La Réunion et ses gramounes, qui ont besoin de soins tout en restant chez eux.
Cette décision vient confirmer le Projet Régional de Santé de l'ARS. La question des HAD - Hospitalisation à domicile - est au coeur des polémiques à La Réunion. Le besoin sur l'île, et notamment pour les personnes âgées, est bel et bien réel.
La Réunion compte deux associations de HAD: l'ARAR et l'ASDR, qui détiennent chacune quatre établissements. Chaque établissement peut en moyenne recevoir 35 personnes par jour. Les patients reçus sont, pour la plus grande majorité, âgés de plus de 60 ans, voire de 70 ans.
Le vieillissement sur l'île ne cesse de croître et les places dans ces structures seront très vite insuffisantes. L'ARS a notamment confié qu'il faudrait 750 places supplémentaires chaque année, sur les cinq ans à venir, soit 10 places de plus par établissement, précise le Quotidien.
Face à ces faits et cette demande de l'ARS, la représentante locale de la Fédération nationale des HAD ne semble pas inquiète. Elle déclare que chaque structure est occupée à 90%, ce qui laisse ainsi une marge de manoeuvre. Elle confie également au Quotidien que les dix places supplémentaires sont largement envisageables.
Mais son opinion ne fait pas l'unanimité. De nombreuses personnes contestent notamment la prise en charge des personnes âgées en HAD, sans compter le nombre de réhospitalisation que doivent gérer ces structures.
Selon le Quotidien, l'ARS devrait lancer une enquête auprès des établissements afin de connaître les réels délais de prise en charge des patients. Les résultats de cette enquête seront rendus publics.
Face à des Ehpad qui se font tout aussi rares sur l'île, le développement des HAD est un véritable enjeu pour La Réunion et ses gramounes, qui ont besoin de soins tout en restant chez eux.