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mercredi 11 juillet 2018
Ce mardi 10 juillet 2018, le préfet a déclenché le niveau 4 du plan Orsec.
Ce niveau, dernier avant l'"épidémie de masse" prévoit un renforcement de la mobilisation, de la prévention et de la coordination des acteurs de la lutte. L'objectif est de profiter de l'hiver austral défavorable aux moustiques pour éradiquer l'épidémie pour éviter d'être confronté à une explosion du nombre de cas en été.
Au 10 juillet, La Réunion recense 5970 cas de dengue confirmés biologiquement avec 124 hospitalisations. Malgré l'entrée en hiver austral, l'épidémie se poursuit à un niveau toujours soutenu. Par ailleurs, on observe une dispersion de plus en plus importante du nombre de cas sur l'île, notamment dans le Nord et le Sud. Le maintien d'une circulation du virus pendant l'hiver fait peser le risque d'une "explosion épidémique au cours de l'été prochain" a déclaré Marie-Amélie Vauthier Bardinet, la directrice de cabinet du préfet de La Réunion.
Activation du niveau 4 du dispositif Orsec "épidémie de moyenne intensité"
Pour réduire les risques d'une épidémie de plus grande ampleur en été, le niveau 4 du plan Orsec a été déclenché par le préfet. Celui-ci a rappelé l'importance du maintien de la mobilisation, de la prévention et de la collaboration entre les différents acteurs. La veille sanitaire sera également renforcée.
Ce passage au niveau 4 s'accompagne d'une accélération du recrutement des contrats aidés "parcours emploi compétence" (Pec) dédiés au renforcement des opérations de nettoyage de l'espace public. Ceux-ci seront financés à hauteur de 80 et90% par l'Etat.
Il prévoit aussi l'activation du RSMA en appui des actions de la lutte anti-vectorielle.
Les actions de communication et d'information auprès des médecins, des laboratoires et du public seront renforcées. Des répulsifs seront aussi distribués auprès de publics cibles en complément des autres mesures.
Marie-Amélie Vauthier Bardinet, directrice de cabinet du préfet, détaille les mesures du niveau 4 du plan Orsec et les moyens renforcés dans la lutte contre la dengue .
Lutter en hiver pour éviter une explosion des cas en été
La Réunion connaît depuis début 2017 une circultaion active et ininterrompue du virus de la dengue. Cet épisode s'est maintenu à un niveau modéré toute l'année 2017. En début de l'année 2018, une accélération de la circulation du virus a été constatée et une épidémie est en cours depuis fin janvier.
Après un pic en mai, l'épidémie se maintient à un niveau stable mais soutenu au mois de juin.
Pour réduire le risque de voir apparaître une nouvelle épidémie de grande ampleur, la mobilisation durant l'hiver est déterminante. Si l'épidémie se maintient, deux situations pourrait survenir. D'une part, une épidémie majeure, comme ce fut le cas avec le chikungunya. D'autre part, une "endémicité" du virus, c'est-à-dire une circulation du virus qui revient chaque année comme l'explique le docteur François Chieze, directeur de la cellule veille et sécurité sanitaire à l'Agence régionale de santé.
Un nombre de cas réel trois fois plus élevé
Au 10 juillet, ce sont 5970 cas de dengue qui ont été recensés officiellement, c'est-à-dire biologiquement confirmés. Mais en réalité, les médecins de ville reçoivent, en consultations, bien plus de patients présentant les symptômes de la dengue. Ces cas sont remontés à la cellule d'intervention en région (Cire) Santé publique France bien qu'ils n'aient pas fait l'objet d'une confirmation biologique. Le nombre de malades de la dengue avoisinerait les 18 000 personnes.
Source: IP Réunion. Le 10/07/2018.
Au 10 juillet, La Réunion recense 5970 cas de dengue confirmés biologiquement avec 124 hospitalisations. Malgré l'entrée en hiver austral, l'épidémie se poursuit à un niveau toujours soutenu. Par ailleurs, on observe une dispersion de plus en plus importante du nombre de cas sur l'île, notamment dans le Nord et le Sud. Le maintien d'une circulation du virus pendant l'hiver fait peser le risque d'une "explosion épidémique au cours de l'été prochain" a déclaré Marie-Amélie Vauthier Bardinet, la directrice de cabinet du préfet de La Réunion.
Activation du niveau 4 du dispositif Orsec "épidémie de moyenne intensité"
Pour réduire les risques d'une épidémie de plus grande ampleur en été, le niveau 4 du plan Orsec a été déclenché par le préfet. Celui-ci a rappelé l'importance du maintien de la mobilisation, de la prévention et de la collaboration entre les différents acteurs. La veille sanitaire sera également renforcée.
Ce passage au niveau 4 s'accompagne d'une accélération du recrutement des contrats aidés "parcours emploi compétence" (Pec) dédiés au renforcement des opérations de nettoyage de l'espace public. Ceux-ci seront financés à hauteur de 80 et90% par l'Etat.
Il prévoit aussi l'activation du RSMA en appui des actions de la lutte anti-vectorielle.
Les actions de communication et d'information auprès des médecins, des laboratoires et du public seront renforcées. Des répulsifs seront aussi distribués auprès de publics cibles en complément des autres mesures.
Marie-Amélie Vauthier Bardinet, directrice de cabinet du préfet, détaille les mesures du niveau 4 du plan Orsec et les moyens renforcés dans la lutte contre la dengue .
Lutter en hiver pour éviter une explosion des cas en été
La Réunion connaît depuis début 2017 une circultaion active et ininterrompue du virus de la dengue. Cet épisode s'est maintenu à un niveau modéré toute l'année 2017. En début de l'année 2018, une accélération de la circulation du virus a été constatée et une épidémie est en cours depuis fin janvier.
Après un pic en mai, l'épidémie se maintient à un niveau stable mais soutenu au mois de juin.
Pour réduire le risque de voir apparaître une nouvelle épidémie de grande ampleur, la mobilisation durant l'hiver est déterminante. Si l'épidémie se maintient, deux situations pourrait survenir. D'une part, une épidémie majeure, comme ce fut le cas avec le chikungunya. D'autre part, une "endémicité" du virus, c'est-à-dire une circulation du virus qui revient chaque année comme l'explique le docteur François Chieze, directeur de la cellule veille et sécurité sanitaire à l'Agence régionale de santé.
Un nombre de cas réel trois fois plus élevé
Au 10 juillet, ce sont 5970 cas de dengue qui ont été recensés officiellement, c'est-à-dire biologiquement confirmés. Mais en réalité, les médecins de ville reçoivent, en consultations, bien plus de patients présentant les symptômes de la dengue. Ces cas sont remontés à la cellule d'intervention en région (Cire) Santé publique France bien qu'ils n'aient pas fait l'objet d'une confirmation biologique. Le nombre de malades de la dengue avoisinerait les 18 000 personnes.
Source: IP Réunion. Le 10/07/2018.