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FJ
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jeudi 14 juin 2018
Aujourd'hui, 14 juin, à l'occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang, venez faire un don sur l'un des lieux de collecte de l'EFS.
“Faisons du 14 juin un grand jour pour la vie, donnons notre sang ”. C'est par cet appel mobilisateur que l'Établissement français du sang (EFS) souhaite sensibiliser le grand public. À cette occasion, l'EFS invite le plus grand nombre de personnes à venir se joindre à la collecte dans une ambiance festive et conviviale. À La Réunion, l’EFS se compose de 2 sites fixes dont une maison du don à Saint-Pierre, d’un plateau technique et d’un dispositif de prélèvement permettant de réaliser plus de 430 collectes mobiles par an. Dans le Nord, la Nordev va se transformer en une vaste salle de prélèvements aujourd'hui, à l'occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang. Le don de sang est un acte généreux et solidaire qui soigne chaque année 1 million de malades. Aucun produit ne pouvant se substituer au sang humain, près de 10 000 dons sont donc nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des patients. Si l'EFS remercie les donneurs de sang bénévoles qui se mobilisent tout au long de l'année, ce rendez-vous annuel a pour objectif de recruter de nouveaux donneurs et de renforcer ainsi les réserves en produits sanguins avant la période estivale, un temps traditionnellement sensible qui marque un fléchissement des dons. Pour connaître le lieu de collecte le plus proche, rendez-vous sur www.dondusang.net Surtout, rappelez-vous.. Pour faire un don de sang, il est nécessaire de se présenter avec sa carte d'identité.
Le don du sang en chiffres
- 10 000 dons sont nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des malades.
- 1 million de malades sont soignés chaque année grâce au don de sang.
- Les femmes peuvent faire jusqu'à 4 dons de sang par an et les hommes 6.
- À la Réunion, le nombre de dons a été de 28 258 en 2015
Don : et si on passait à l'acte ?
Donner son sang, ses plaquettes, sa moelle, ses ovocytes, ses organes… beaucoup d'entre nous y pensent, mais nous sommes bien peu à savoir comment s'y prendre. Voici donc une petite mise au point sur le don de soi. En France, le don de soi est régi par deux grandes règles. La première, c'est l'anonymat, la seconde, c'est la gratuité. Le donneur et le receveur ne connaissent pas leur identité respective ; et il est aussi interdit au receveur de percevoir la moindre rémunération (comme cela se pratique légalement dans d'autres pays), le don de soi fonctionnant exclusivement sur le bénévolat.
Don du sang C'est le don de soi le plus connu et le plus pratiqué, et pourtant les besoins en sang ne sont jamais suffisamment comblés : il faut savoir que chaque année, 50 000 Français ont besoin d'une transfusion. Pour pouvoir donner son sang, il faut avoir entre 18 et 65 ans, et peser plus de 50 kg. On commence d'abord par une inscription administrative – si c'est la première fois, il faut fournir une pièce d'identité (à partir du second don, on reçoit une carte de donneur de sang) \; puis on passe un entretien médical, au cours duquel le médecin peut être amené à vous poser des questions un peu personnelles visant à établir si votre sang ne présente aucun risque pour la santé du receveur. On effectue ensuite le prélèvement, qui dure environ une heure : 450 millilitres de sang sont prélevés, ainsi que quelques tubes d'échantillonnage sur lesquels seront pratiqués les tests de dépistage d'éventuelles maladies. Une fois le prélèvement terminé, une collation est offerte au donneur. Hormis le fait qu'il est conseillé de ne pas pratiquer une activité physique intense ou de faire de longs trajets en voiture, il n'existe pas de précautions particulières à observer après un don de sang.
Don de plasma et de plaquettes Ces deux dons sont en quelque sorte une variante du don de sang, le procédé de prélèvement est d'ailleurs similaire, bien que plus long (il peut durer jusqu'à deux heures). La différence est que le sang est séparé en ses différents composants par une machine et que seul le plasma (ou les plaquettes, suivant la nature du don) est prélevé, le reste étant restitué au donneur.
Don de moelle osseuse Il n'y a pas qu'à ses proches que l'on peut donner sa moelle, ainsi qu'on le croit généralement. Cela peut se faire également auprès d'un receveur anonyme compatible. Pour devenir donneur potentiel, il faut s'inscrire sur le site www.dondemoelleosseuse.fr et remplir un dossier. On est ensuite convoqué à un entretien doublé d'un examen de santé dans le centre d'accueil le plus proche de son domicile. Puis on signe une lettre d'engagement et l'on est ensuite inscrit sur un registre national. Il faut être conscient qu'on peut être appelé à tout moment – même vingt ans après son inscription –, tout comme ne jamais l'être. Le prélèvement se prévoit environ deux mois à l'avance, le donneur a donc tout loisir de s'organiser. La durée de l'hospitalisation est de quarante-huit heures.
Don d'ovocytes Le don d'ovocytes donne la possibilité de fonder une famille à des couples ne pouvant pas avoir d'enfants. Pour donner ses ovocytes, il faut être âgée de moins de 37 ans et avoir eu au moins un enfant. La donneuse (ainsi que son conjoint si elle en a un) signe ensuite un formulaire de consentement, puis se soumet à un bilan de santé et à un entretien psychologique. Une fois ces formalités réglées, la donneuse entre en phase de stimulation des ovaires, à l'aide d'injections, pendant une dizaine de jours. Le prélèvement, qui ne nécessite pas d'hospitalisation, s'effectue environ deux jours après la dernière injection. Les ovocytes seront ensuite fécondés in vitro ou conservés pour une utilisation ultérieure.
Don d'organes Il en existe deux types : le don d'organes de son vivant et celui après son décès. Le premier est effectué au bénéfice d'un proche et concerne soit un rein, soit un lobe du foie, soit un lobe du poumon (ce sont les trois organes pouvant être prélevés sur un donneur vivant). Le second est effectué avec l'accord de la famille, y compris si l'on est détenteur de la carte de donneur : il faut donc ne pas hésiter à en parler à ses proches – sachez qu'il est possible de spécifier quels organes on veut donner ou non. Enfin, si l'on est opposé à ce type de prélèvements postmortem, il est possible de s'inscrire sur le Registre national des refus.
Source: Clicanoo.re. Le 14/06/2018.
“Faisons du 14 juin un grand jour pour la vie, donnons notre sang ”. C'est par cet appel mobilisateur que l'Établissement français du sang (EFS) souhaite sensibiliser le grand public. À cette occasion, l'EFS invite le plus grand nombre de personnes à venir se joindre à la collecte dans une ambiance festive et conviviale. À La Réunion, l’EFS se compose de 2 sites fixes dont une maison du don à Saint-Pierre, d’un plateau technique et d’un dispositif de prélèvement permettant de réaliser plus de 430 collectes mobiles par an. Dans le Nord, la Nordev va se transformer en une vaste salle de prélèvements aujourd'hui, à l'occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang. Le don de sang est un acte généreux et solidaire qui soigne chaque année 1 million de malades. Aucun produit ne pouvant se substituer au sang humain, près de 10 000 dons sont donc nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des patients. Si l'EFS remercie les donneurs de sang bénévoles qui se mobilisent tout au long de l'année, ce rendez-vous annuel a pour objectif de recruter de nouveaux donneurs et de renforcer ainsi les réserves en produits sanguins avant la période estivale, un temps traditionnellement sensible qui marque un fléchissement des dons. Pour connaître le lieu de collecte le plus proche, rendez-vous sur www.dondusang.net Surtout, rappelez-vous.. Pour faire un don de sang, il est nécessaire de se présenter avec sa carte d'identité.
Le don du sang en chiffres
- 10 000 dons sont nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des malades.
- 1 million de malades sont soignés chaque année grâce au don de sang.
- Les femmes peuvent faire jusqu'à 4 dons de sang par an et les hommes 6.
- À la Réunion, le nombre de dons a été de 28 258 en 2015
Don : et si on passait à l'acte ?
Donner son sang, ses plaquettes, sa moelle, ses ovocytes, ses organes… beaucoup d'entre nous y pensent, mais nous sommes bien peu à savoir comment s'y prendre. Voici donc une petite mise au point sur le don de soi. En France, le don de soi est régi par deux grandes règles. La première, c'est l'anonymat, la seconde, c'est la gratuité. Le donneur et le receveur ne connaissent pas leur identité respective ; et il est aussi interdit au receveur de percevoir la moindre rémunération (comme cela se pratique légalement dans d'autres pays), le don de soi fonctionnant exclusivement sur le bénévolat.
Don du sang C'est le don de soi le plus connu et le plus pratiqué, et pourtant les besoins en sang ne sont jamais suffisamment comblés : il faut savoir que chaque année, 50 000 Français ont besoin d'une transfusion. Pour pouvoir donner son sang, il faut avoir entre 18 et 65 ans, et peser plus de 50 kg. On commence d'abord par une inscription administrative – si c'est la première fois, il faut fournir une pièce d'identité (à partir du second don, on reçoit une carte de donneur de sang) \; puis on passe un entretien médical, au cours duquel le médecin peut être amené à vous poser des questions un peu personnelles visant à établir si votre sang ne présente aucun risque pour la santé du receveur. On effectue ensuite le prélèvement, qui dure environ une heure : 450 millilitres de sang sont prélevés, ainsi que quelques tubes d'échantillonnage sur lesquels seront pratiqués les tests de dépistage d'éventuelles maladies. Une fois le prélèvement terminé, une collation est offerte au donneur. Hormis le fait qu'il est conseillé de ne pas pratiquer une activité physique intense ou de faire de longs trajets en voiture, il n'existe pas de précautions particulières à observer après un don de sang.
Don de plasma et de plaquettes Ces deux dons sont en quelque sorte une variante du don de sang, le procédé de prélèvement est d'ailleurs similaire, bien que plus long (il peut durer jusqu'à deux heures). La différence est que le sang est séparé en ses différents composants par une machine et que seul le plasma (ou les plaquettes, suivant la nature du don) est prélevé, le reste étant restitué au donneur.
Don de moelle osseuse Il n'y a pas qu'à ses proches que l'on peut donner sa moelle, ainsi qu'on le croit généralement. Cela peut se faire également auprès d'un receveur anonyme compatible. Pour devenir donneur potentiel, il faut s'inscrire sur le site www.dondemoelleosseuse.fr et remplir un dossier. On est ensuite convoqué à un entretien doublé d'un examen de santé dans le centre d'accueil le plus proche de son domicile. Puis on signe une lettre d'engagement et l'on est ensuite inscrit sur un registre national. Il faut être conscient qu'on peut être appelé à tout moment – même vingt ans après son inscription –, tout comme ne jamais l'être. Le prélèvement se prévoit environ deux mois à l'avance, le donneur a donc tout loisir de s'organiser. La durée de l'hospitalisation est de quarante-huit heures.
Don d'ovocytes Le don d'ovocytes donne la possibilité de fonder une famille à des couples ne pouvant pas avoir d'enfants. Pour donner ses ovocytes, il faut être âgée de moins de 37 ans et avoir eu au moins un enfant. La donneuse (ainsi que son conjoint si elle en a un) signe ensuite un formulaire de consentement, puis se soumet à un bilan de santé et à un entretien psychologique. Une fois ces formalités réglées, la donneuse entre en phase de stimulation des ovaires, à l'aide d'injections, pendant une dizaine de jours. Le prélèvement, qui ne nécessite pas d'hospitalisation, s'effectue environ deux jours après la dernière injection. Les ovocytes seront ensuite fécondés in vitro ou conservés pour une utilisation ultérieure.
Don d'organes Il en existe deux types : le don d'organes de son vivant et celui après son décès. Le premier est effectué au bénéfice d'un proche et concerne soit un rein, soit un lobe du foie, soit un lobe du poumon (ce sont les trois organes pouvant être prélevés sur un donneur vivant). Le second est effectué avec l'accord de la famille, y compris si l'on est détenteur de la carte de donneur : il faut donc ne pas hésiter à en parler à ses proches – sachez qu'il est possible de spécifier quels organes on veut donner ou non. Enfin, si l'on est opposé à ce type de prélèvements postmortem, il est possible de s'inscrire sur le Registre national des refus.
Source: Clicanoo.re. Le 14/06/2018.