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FJ
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vendredi 1 juin 2018
La MDMA pour soigner le stress post-traumatique ?
On connaissait ses usages récréatifs, bien connu du monde de la nuit. Mais la MDMA, molécule dérivée de l’ectasy pourrait jouer un rôle bénéfique dans le traitement du stress post-traumatique.
Publiée dans la revue The Lancet Psychiatry, cette étude restreinte s’est penchée sur le cas de 26 participants : soldats, pompiers ou policiers. Malheureusement ce groupe cible n’as pas été comparé avec un autre groupe « fictif » ayant consommé un placebo. Les sondés étaient drogués « à leur insu » sans avertir le médecin traitant.
L’objectif de l’étude était d’observer les bienfaits de l’ecstasy à doses faibles, sur l’accompagnement d’une psychothérapie. Exposés à des doses différentes de MDMA, un psychostimulant de la classe des amphétamines (3,4-méthylènedioxy-N-méthylamphétamine), les patients étaient ensuite suivis par une nuit en observation, des entretiens téléphoniques et des rendez-vous avec des psychothérapeutes.
Les conclusions de l’étude sont doubles : oui, la MDMA consommé de façon thérapeutique réduit les symptômes de stress post-traumatique mais les patients ont aussi expérimentés les effets négatifs classiques de cette drogue : angoisses, dépression voir envies suicidaires, tensions musculaires et insomnies.
Cette étude est donc évidemment à nuancer. Non seulement le groupe statistique de départ était trop faible, mais des questions éthiques se posent, car la MDMA est toujours considéré comme un stupéfiant.
« La demande non satisfaite de traitement contre le stress post-traumatique, particulièrement chez les anciens combattants et les personnels d'urgence, ne fait pas de doute. Cependant, la possibilité de généraliser la psychothérapie assistée par MDMA pour la psychiatrie plus ordinaire reste à établir » soulignent deux professeurs en psychiatrie à la lecture de l’étude.
On connaissait ses usages récréatifs, bien connu du monde de la nuit. Mais la MDMA, molécule dérivée de l’ectasy pourrait jouer un rôle bénéfique dans le traitement du stress post-traumatique.
Publiée dans la revue The Lancet Psychiatry, cette étude restreinte s’est penchée sur le cas de 26 participants : soldats, pompiers ou policiers. Malheureusement ce groupe cible n’as pas été comparé avec un autre groupe « fictif » ayant consommé un placebo. Les sondés étaient drogués « à leur insu » sans avertir le médecin traitant.
L’objectif de l’étude était d’observer les bienfaits de l’ecstasy à doses faibles, sur l’accompagnement d’une psychothérapie. Exposés à des doses différentes de MDMA, un psychostimulant de la classe des amphétamines (3,4-méthylènedioxy-N-méthylamphétamine), les patients étaient ensuite suivis par une nuit en observation, des entretiens téléphoniques et des rendez-vous avec des psychothérapeutes.
Les conclusions de l’étude sont doubles : oui, la MDMA consommé de façon thérapeutique réduit les symptômes de stress post-traumatique mais les patients ont aussi expérimentés les effets négatifs classiques de cette drogue : angoisses, dépression voir envies suicidaires, tensions musculaires et insomnies.
Cette étude est donc évidemment à nuancer. Non seulement le groupe statistique de départ était trop faible, mais des questions éthiques se posent, car la MDMA est toujours considéré comme un stupéfiant.
« La demande non satisfaite de traitement contre le stress post-traumatique, particulièrement chez les anciens combattants et les personnels d'urgence, ne fait pas de doute. Cependant, la possibilité de généraliser la psychothérapie assistée par MDMA pour la psychiatrie plus ordinaire reste à établir » soulignent deux professeurs en psychiatrie à la lecture de l’étude.