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FJ
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vendredi 25 mai 2018
Ce vendredi matin, vers 9 heures, les représentants syndicaux du personnel hospitalier des CHU de La Réunion ont rendez-vous à l'Agence régionale de santé.
Un entretien qu'il juge crucial puisqu'à l'issue, ils pourraient être fixés sur leur "sort". Et notamment sur le maintien ou non de l'indexation de leurs primes. Pour rappel, le personnel est toujours en grève illimitée. Ce jeudi, ils s'est de nouveau mobilisé devant les établissements de Saint-Denis et de Saint-Pierre.
Ce mardi 22 mai, en fin d'après-midi, une rencontre interministérielle s'est tenue à Paris pour évoquer le projet de suppression d'indexation des primes du personnel hospitalier de La Réunion. Pour avoir la certitude que le gouvernement se penche sur la question, les manifestants n'avaient pas hésité à faire pression la semaine dernière.
Quelle a été la teneur des discussions lors de cette rencontre? Les représentants syndicaux ne le savent toujours pas. Pour obtenir un compte-rendu, ils ont rendez-vous ce vendredi 25 mai, vers 9 heures, à l'Agence régionale de santé (ARS). Sur place, devraient être présents des représentants de l'ARS et de la préfecture ainsi que les directeurs généraux des CHU, de l'hôpital Gabriel Martin et de l'EPSMR.
"Nous ne sommes pas dans un cadre de confiance"
À la veille de ce rendez-vous, les syndicalistes ont continué à débrayer, à Saint-Denis et à Saint-Pierre. Devant la caméra et au micro d'Imaz Press, ils ont confié être méfiants.
Jean-Marc Velia est aide-soignant et secrétaire de la CFDT santé à l'hôpital Felix Guyon. "Nous ne sommes pas dans un cadre de confiance" a-t-il déclaré ce jeudi.
Le syndicat CFDT serait-il prêt à négocier une éventuelle compensation en lieu et place de l'indexation des primes? Jean Marc Velia est catégorique. La réponse est "non".
L'UNSA Santé ne veut pas non plus entendre parler de compromis. Marie-Françoise Anoumby Avaby, ancienne aide-soignante et secrétaire générale du syndicat aux CHU du Nord et du Sud l'affirme : "on attend le retrait pur et simple de ce projet de suppression d'indexation des primes".
"Pas de négociation possible"
"Ce projet n'est pas fondé donc cela ne doit pas être remis en cause indique la syndicaliste. L'indexation des primes existe depuis 30, 40 ans. On ne va pas remettre en cause sa légitimité. Il faut arrêter de tirer sur les hospitaliers." Déterminée, Marie-Françoise Anoumby Avaby prévient : "il n'y a pas de négociation possible. La guerre ne fait que commencer. On ne lâchera pas".
"S'il n'y a pas de compte-rendu officiel, je quitterai la table"
Quant à David Belda, secrétaire départemental de Force ouvrière Santé, ses attentes sont précises : "Si je monte à l'ARS, c'est pour entendre quelles sont les conclusion des trois ministères (Santé, Finances et Outre-Mer) suite à la rencontre de mardi soir. S'il n'y a pas de compte-rendu officiel, je quitterai la table".
Envisage-t-il la mise en place de compensation? "Je ne veux pas que le personnel hospitalier perde un centime" répond le délégué départemental.
Et si les syndicats n'obtiennent pas satisfaction?
Si le rendez-vous de ce vendredi matin ne donne pas satisfaction aux syndicats, de nouvelles actions "coup de poing" pourraient être menées. Les automobilistes s'en souviennent surement : le lundi 14 mai, des syndicalistes avaient bloqué le pont Vinh San. De quoi créer d'énormes embouteillages à Saint-Denis.
Source: IP Réunion. Par SW. Le 25/05/2018.
Un entretien qu'il juge crucial puisqu'à l'issue, ils pourraient être fixés sur leur "sort". Et notamment sur le maintien ou non de l'indexation de leurs primes. Pour rappel, le personnel est toujours en grève illimitée. Ce jeudi, ils s'est de nouveau mobilisé devant les établissements de Saint-Denis et de Saint-Pierre.
Ce mardi 22 mai, en fin d'après-midi, une rencontre interministérielle s'est tenue à Paris pour évoquer le projet de suppression d'indexation des primes du personnel hospitalier de La Réunion. Pour avoir la certitude que le gouvernement se penche sur la question, les manifestants n'avaient pas hésité à faire pression la semaine dernière.
Quelle a été la teneur des discussions lors de cette rencontre? Les représentants syndicaux ne le savent toujours pas. Pour obtenir un compte-rendu, ils ont rendez-vous ce vendredi 25 mai, vers 9 heures, à l'Agence régionale de santé (ARS). Sur place, devraient être présents des représentants de l'ARS et de la préfecture ainsi que les directeurs généraux des CHU, de l'hôpital Gabriel Martin et de l'EPSMR.
"Nous ne sommes pas dans un cadre de confiance"
À la veille de ce rendez-vous, les syndicalistes ont continué à débrayer, à Saint-Denis et à Saint-Pierre. Devant la caméra et au micro d'Imaz Press, ils ont confié être méfiants.
Jean-Marc Velia est aide-soignant et secrétaire de la CFDT santé à l'hôpital Felix Guyon. "Nous ne sommes pas dans un cadre de confiance" a-t-il déclaré ce jeudi.
Le syndicat CFDT serait-il prêt à négocier une éventuelle compensation en lieu et place de l'indexation des primes? Jean Marc Velia est catégorique. La réponse est "non".
L'UNSA Santé ne veut pas non plus entendre parler de compromis. Marie-Françoise Anoumby Avaby, ancienne aide-soignante et secrétaire générale du syndicat aux CHU du Nord et du Sud l'affirme : "on attend le retrait pur et simple de ce projet de suppression d'indexation des primes".
"Pas de négociation possible"
"Ce projet n'est pas fondé donc cela ne doit pas être remis en cause indique la syndicaliste. L'indexation des primes existe depuis 30, 40 ans. On ne va pas remettre en cause sa légitimité. Il faut arrêter de tirer sur les hospitaliers." Déterminée, Marie-Françoise Anoumby Avaby prévient : "il n'y a pas de négociation possible. La guerre ne fait que commencer. On ne lâchera pas".
"S'il n'y a pas de compte-rendu officiel, je quitterai la table"
Quant à David Belda, secrétaire départemental de Force ouvrière Santé, ses attentes sont précises : "Si je monte à l'ARS, c'est pour entendre quelles sont les conclusion des trois ministères (Santé, Finances et Outre-Mer) suite à la rencontre de mardi soir. S'il n'y a pas de compte-rendu officiel, je quitterai la table".
Envisage-t-il la mise en place de compensation? "Je ne veux pas que le personnel hospitalier perde un centime" répond le délégué départemental.
Et si les syndicats n'obtiennent pas satisfaction?
Si le rendez-vous de ce vendredi matin ne donne pas satisfaction aux syndicats, de nouvelles actions "coup de poing" pourraient être menées. Les automobilistes s'en souviennent surement : le lundi 14 mai, des syndicalistes avaient bloqué le pont Vinh San. De quoi créer d'énormes embouteillages à Saint-Denis.
Source: IP Réunion. Par SW. Le 25/05/2018.