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FJ
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mardi 27 mars 2018
Face au risque épidémique élevé, la Préfecture et l'ARS Océan Indien ont décidé le 27 mars d'activer le niveau 3 du plan ORSEC
de lutte contre les arboviroses, qui consiste à renforcer les actions avec l’ensemble des acteurs et notamment dans les zones de circulation. La mobilisation de tous est indispensable pour lutter contre les moustiques, vecteurs de la dengue.
Situation épidémiologique
Situation au 27 mars 2018
Au cours de la semaine dernière (du 19 au 25 mars), 154 cas de dengue ont été confirmés, portant à 588 le nombre total de cas autochtones signalés en 2018. L’épidémie de dengue en cours se poursuit dans l’Ouest et s’étend au sud :
Dans l’ouest
Saint-Paul, Gare routière et Etang (35 cas), Bois de Nèfles et La Plaine (29 cas),
La Possession (11 cas), Le Port (3 cas), Saint-Gilles-les-Bains (29 cas), Saint-Gilles-les-Hauts (4 cas), La Saline (3 cas), Saint-Leu (5 cas).
Dans le sud
Saint-Pierre (8 cas), Ravine des Cabris, Bois d’Olives (6 cas)
Au total depuis le début de l’année 2017, ont été confirmés : 682 cas autochtones, donnant lieu à 29 hospitalisations (17 en 2018 et 12 en 2017) et 9 cas importés.
Parmi les 682 cas confirmés depuis 2017, 52 cas (8%) sont des enfants de moins de 15 ans et 103 cas (15%), sont âgés de 65 ans ou plus.
Compte tenu de la densité de moustiques vecteurs et des conditions météorologiques actuelles cette épidémie pourrait continuer à s’intensifier dans les semaines à venir.
La sensibilisation et la mobilisation active de l’ensemble de la population, mais également des collectivités locales est nécessaire pour parvenir à maîtriser l’épidémie.
Niveau d’alerte du plan ORSEC : 3
Ce 27 mars 2018, le préfet de La Réunion, en concertation avec le directeur général de l’ARS océan Indien (ARS OI), a décidé d’activer le niveau 3 du dispositif spécifique ORSEC de lutte contre les arboviroses.
Le niveau d’alerte 3 correspond à une « Épidémie de faible intensité ». Il prévoit de limiter la propagation géographique de l’épidémie par la mise en œuvre d’une coordination renforcée des acteurs de la lutte contre les moustiques, le recours à des moyens supplémentaires dans les zones de circulation et le maintien des interventions sur les cas isolés.
Il fait appel à la mobilisation des collectivités locales, et particulièrement des communes et intercommunalités, au regard de leurs missions de salubrité publique et de prévention auprès de la population ; il permet de recentrer les actions de l’ARS OI sur l’adaptation de la stratégie de lutte, la programmation des actions de terrain, et l’intervention globale sur les zones de forte circulation et les cas isolés. Il s’appuie également sur d’autres partenaires comme les services du SDIS, la Croix Rouge et un ensemble d’associations impliquées dans la lutte contre les moustiques et les maladies vectorielles.
Dans le contexte actuel d’épidémie de dengue, la mobilisation des professionnels de santé est indispensable pour signaler tout cas suspect et rappeler aux patients les gestes de prévention :
Les médecins sont sensibilisés à l’importance de continuer à prescrire des confirmations biologiques auprès des cas suspects pour permettre de suivre l’évolution de la situation épidémiologique dans les zones de circulation virale.
Les professionnels de santé sont appelés à rester vigilants afin de détecter, confirmer et signaler précocement tout nouveau cas de dengue importé ou autochtone.
Les pharmaciens de l’île sont également informés de la situation épidémiologique et des conseils à rappeler à leur clientèle : consultation d’un médecin en cas de signe évocateur, protection contre les piqûres de moustiques, pas de prise d’aspirine en cas de symptômes.
Pour en savoir plus sur le diagnostic et la conduite à tenir, le signalement des cas suspect à l'ARS OI, les gestes de prévention :
Diagnostic et conduite à tenir
Devant tout syndrome dengue like(1), les médecins sont encouragés à prescrire une confirmation biologique.
La Cire Océan Indien (Santé Publique France) a élaboré, en partenariat avec l’ARS Océan Indien etles infectiologues et biologistes du CHU de la Réunion et CHM de Mayotte, une notice d’informations récapitulant les informations essentielles à une prise en charge efficace des patients :
-Signes cliniques et évolution,
-Diagnostic,
-Conduite à tenir,
-Signalement des cas,
-Gestes de prévention à rappeler aux patients
Télécharger la notice : le point sur la dengue
(1)Fièvre d’apparition brutale (≥38.5°) ET un ou plusieurs symptômes non spécifiques suivants : douleurs musculo-articulaires, douleur rétro-orbitaire, éruption maculo-papuleuse, manifestations hémorragiques, céphalées frontales, asthénie, signes digestifs ; en l’absence de tout autre point d’appel infectieux.
Comment signaler un cas de dengue à l’ARS Océan Indien ?
Le signalement systématique de tout nouveau cas suspect de dengue est un maillon essentiel du dispositif de surveillance et de lutte car il permet d’identifier les zones de circulation du virus et d’orienter en conséquence les actions de lutte anti-vectorielle menées par les services de l’ARS Océan Indien en lien avec les communes concernées.
Aussi, devant tout syndrome dengue like(1), les médecins sont encouragés à prescrire une confirmation biologique.
La RT-PCR est réalisée aux laboratoires du CHU et n’est pas facturée au patient.
Il est demandé aux médecins de bien vouloir signaler immédiatement à la plateforme de veille et d’urgences sanitaires de l’ARS Océan Indien :
toute suspicion clinique forte de dengue, notamment en cas de signes de sévérité ;
toute augmentation inhabituelle du nombre de suspicions de dengue dans votre patientèle ;
Pour procéder à un signalement :
? 02 62 93 94 15
? 02 62 93 94 56
Les gestes de prévention
Chacun doit agir pour lutter contre les moustiques
La prévention du risque dengue passe par la lutte contre les moustiques autour de vos établissements et de vos cabinets, en entretenant les abords et la végétation, également chez vos patients qu’ils soient ou non cliniquement suspects.
Des gestes simples à réaliser
Eliminer les eaux stagnantes dans son environnement : vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets, vider les petits récipients, …
Eliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires.
Se protéger contre les piqûres de moustiques (diffuseurs, répulsifs, vêtements couvrants, moustiquaires…), particulièrement pour les personnes virémiques et leur entourage afin de réduire les risques de transmission secondaire.
Pour les nourrissons et jeunes enfants (potentiellement virémiques ou dont une personne de l’entourage est susceptible d’être virémique), l’usage de la moustiquaire est recommandé.
Source ARSOI
le 27 Mars 2018
Situation épidémiologique
Situation au 27 mars 2018
Au cours de la semaine dernière (du 19 au 25 mars), 154 cas de dengue ont été confirmés, portant à 588 le nombre total de cas autochtones signalés en 2018. L’épidémie de dengue en cours se poursuit dans l’Ouest et s’étend au sud :
Dans l’ouest
Saint-Paul, Gare routière et Etang (35 cas), Bois de Nèfles et La Plaine (29 cas),
La Possession (11 cas), Le Port (3 cas), Saint-Gilles-les-Bains (29 cas), Saint-Gilles-les-Hauts (4 cas), La Saline (3 cas), Saint-Leu (5 cas).
Dans le sud
Saint-Pierre (8 cas), Ravine des Cabris, Bois d’Olives (6 cas)
Au total depuis le début de l’année 2017, ont été confirmés : 682 cas autochtones, donnant lieu à 29 hospitalisations (17 en 2018 et 12 en 2017) et 9 cas importés.
Parmi les 682 cas confirmés depuis 2017, 52 cas (8%) sont des enfants de moins de 15 ans et 103 cas (15%), sont âgés de 65 ans ou plus.
Compte tenu de la densité de moustiques vecteurs et des conditions météorologiques actuelles cette épidémie pourrait continuer à s’intensifier dans les semaines à venir.
La sensibilisation et la mobilisation active de l’ensemble de la population, mais également des collectivités locales est nécessaire pour parvenir à maîtriser l’épidémie.
Niveau d’alerte du plan ORSEC : 3
Ce 27 mars 2018, le préfet de La Réunion, en concertation avec le directeur général de l’ARS océan Indien (ARS OI), a décidé d’activer le niveau 3 du dispositif spécifique ORSEC de lutte contre les arboviroses.
Le niveau d’alerte 3 correspond à une « Épidémie de faible intensité ». Il prévoit de limiter la propagation géographique de l’épidémie par la mise en œuvre d’une coordination renforcée des acteurs de la lutte contre les moustiques, le recours à des moyens supplémentaires dans les zones de circulation et le maintien des interventions sur les cas isolés.
Il fait appel à la mobilisation des collectivités locales, et particulièrement des communes et intercommunalités, au regard de leurs missions de salubrité publique et de prévention auprès de la population ; il permet de recentrer les actions de l’ARS OI sur l’adaptation de la stratégie de lutte, la programmation des actions de terrain, et l’intervention globale sur les zones de forte circulation et les cas isolés. Il s’appuie également sur d’autres partenaires comme les services du SDIS, la Croix Rouge et un ensemble d’associations impliquées dans la lutte contre les moustiques et les maladies vectorielles.
Dans le contexte actuel d’épidémie de dengue, la mobilisation des professionnels de santé est indispensable pour signaler tout cas suspect et rappeler aux patients les gestes de prévention :
Les médecins sont sensibilisés à l’importance de continuer à prescrire des confirmations biologiques auprès des cas suspects pour permettre de suivre l’évolution de la situation épidémiologique dans les zones de circulation virale.
Les professionnels de santé sont appelés à rester vigilants afin de détecter, confirmer et signaler précocement tout nouveau cas de dengue importé ou autochtone.
Les pharmaciens de l’île sont également informés de la situation épidémiologique et des conseils à rappeler à leur clientèle : consultation d’un médecin en cas de signe évocateur, protection contre les piqûres de moustiques, pas de prise d’aspirine en cas de symptômes.
Pour en savoir plus sur le diagnostic et la conduite à tenir, le signalement des cas suspect à l'ARS OI, les gestes de prévention :
Diagnostic et conduite à tenir
Devant tout syndrome dengue like(1), les médecins sont encouragés à prescrire une confirmation biologique.
La Cire Océan Indien (Santé Publique France) a élaboré, en partenariat avec l’ARS Océan Indien etles infectiologues et biologistes du CHU de la Réunion et CHM de Mayotte, une notice d’informations récapitulant les informations essentielles à une prise en charge efficace des patients :
-Signes cliniques et évolution,
-Diagnostic,
-Conduite à tenir,
-Signalement des cas,
-Gestes de prévention à rappeler aux patients
Télécharger la notice : le point sur la dengue
(1)Fièvre d’apparition brutale (≥38.5°) ET un ou plusieurs symptômes non spécifiques suivants : douleurs musculo-articulaires, douleur rétro-orbitaire, éruption maculo-papuleuse, manifestations hémorragiques, céphalées frontales, asthénie, signes digestifs ; en l’absence de tout autre point d’appel infectieux.
Comment signaler un cas de dengue à l’ARS Océan Indien ?
Le signalement systématique de tout nouveau cas suspect de dengue est un maillon essentiel du dispositif de surveillance et de lutte car il permet d’identifier les zones de circulation du virus et d’orienter en conséquence les actions de lutte anti-vectorielle menées par les services de l’ARS Océan Indien en lien avec les communes concernées.
Aussi, devant tout syndrome dengue like(1), les médecins sont encouragés à prescrire une confirmation biologique.
La RT-PCR est réalisée aux laboratoires du CHU et n’est pas facturée au patient.
Il est demandé aux médecins de bien vouloir signaler immédiatement à la plateforme de veille et d’urgences sanitaires de l’ARS Océan Indien :
toute suspicion clinique forte de dengue, notamment en cas de signes de sévérité ;
toute augmentation inhabituelle du nombre de suspicions de dengue dans votre patientèle ;
Pour procéder à un signalement :
? 02 62 93 94 15
? 02 62 93 94 56
Les gestes de prévention
Chacun doit agir pour lutter contre les moustiques
La prévention du risque dengue passe par la lutte contre les moustiques autour de vos établissements et de vos cabinets, en entretenant les abords et la végétation, également chez vos patients qu’ils soient ou non cliniquement suspects.
Des gestes simples à réaliser
Eliminer les eaux stagnantes dans son environnement : vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets, vider les petits récipients, …
Eliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires.
Se protéger contre les piqûres de moustiques (diffuseurs, répulsifs, vêtements couvrants, moustiquaires…), particulièrement pour les personnes virémiques et leur entourage afin de réduire les risques de transmission secondaire.
Pour les nourrissons et jeunes enfants (potentiellement virémiques ou dont une personne de l’entourage est susceptible d’être virémique), l’usage de la moustiquaire est recommandé.
Source ARSOI
le 27 Mars 2018