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FJ
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lundi 19 mars 2018
La maladie de l’endométriose, pourtant très douloureuse et handicapante, n’est que très peu connue par la population.
L’association MEMS lance pour la 3e édition une marche de sensibilisation, soutenue par la ville de Saint-Denis. Elle aura lieu le samedi 24 mars 2018.
1 femme sur 10 est touchée par cette pathologie qui arrive dès les premières règles. Les jeunes filles ressentent des douleurs terribles pendant leurs menstruations. "Cela se poursuit par des souffrances pour uriner et aller à selle", explique Lindy Ghoualy, présidente de l’association Mon Endométriose Ma Souffrance (MEMS).
C’est pourquoi l'association MEMS organise pour la 3e édition, l’Endormarch. La Réunion a repris localement cette marche mondiale, qui existe depuis 5 ans. Elle est organisée cette année avec la ville de Saint-Denis, soutenue par Brigitte Hoarau, élue handicap, et Gabrielle Fontaine, élue santé. La Région montre également son soutien à cette cause. Son but est d’informer et de sensibiliser la population et d’inciter les personnes touchées à s’ouvrir et à communiquer.
Elle aura lieu à 14h le samedi 24 mars, au départ de l'ancienne gare routière, en passant par le Petit Marché ou encore la rue de la Victoire, avant de rejoindre le Barachois. Plus de 1500 personnes sont attendues pour cette nouvelle édition. L'association et les élus espèrent faire jouer la parité pour l'endométriose.
Sensibiliser le corps médical à cette maladie peu connue
Une membre de l’association explique qu’elle s’est longtemps isolée. "Il m’était difficile de participer à des groupes d’amis, faire du sport ou encore partir en voyage". A l’âge de 33 ans, elle a voulu avoir un enfant. Pendant 10 ans, elle a essayé de manière in vitro, en vain. A cause de son isolement, la jeune femme a donc été diagnostiquée bien trop tard. C’est pourquoi, "il faut briser les lois du silence", confie Lindy Ghoualy. "Car l’endométriose c’est certes des douleurs physiques, mais aussi psychologiques", poursuit-elle.
Arrivée à l’âge d’être mère, il est parfois impossible d’enfanter. Certaines femmes touchées se voient proposer une ménopause artificielle alors qu’elles n’ont même pas 30 ans. Lindy Ghoualy raconte son expérience personnelle, où elle a dû subir "ce qu’ils appellent la chirurgie de la dernière chance, autrement dit une ablation des ovaires, de l’utérus et certains organes digestifs et de la vessie", alors qu'elle n'avait que 26 ans. Malgré ce quotidien éprouvant, l’endométriose n’est pas considérée comme un handicap.
Il n’existe actuellement encore aucun traitement. En effet, malgré les compétences du corps médical, les médecins ont parfois encore du mal à diagnostiquer l’endométriose. Une membre de l’association, elle-même touchée par la maladie, explique qu’il lui a fallu consulter 6 médecins sur l’île, et que seulement deux lui ont diagnostiqué l’endométriose. Elle a décidé de suivre leurs conseils et aujourd’hui, elle a pu avoir une vie de famille. Mais, de manière générale, les diagnostics arrivent 6 à 7 ans trop tard.
Le but de cette marche est donc de sensibiliser également le monde de la recherche afin de trouver d’éventuelles solutions pour soulager le quotidien de ces femmes. Une femme bénévole explique, que bien qu’elle soit atteinte depuis son adolescence, aujourd’hui elle a pu avoir trois filles. Une d’elles est désormais en âge d’avoir ses règles et souffre le martyre. Elle se pose donc la question de l’hérédité et craint pour ses filles.
Au 06.93.90.17.20 du lundi au vendredi, sauf les mercredis et vendredis après-midi
Au 06.92.61.60.41 les mercredis après-midi et vendredis toute la journée
Vente de t-shirts pour financer les actions de l'assocation MEMS
Source: Zinfos974. Par Charline Bakowski. Le 16/03/2018.
L’association MEMS lance pour la 3e édition une marche de sensibilisation, soutenue par la ville de Saint-Denis. Elle aura lieu le samedi 24 mars 2018.
1 femme sur 10 est touchée par cette pathologie qui arrive dès les premières règles. Les jeunes filles ressentent des douleurs terribles pendant leurs menstruations. "Cela se poursuit par des souffrances pour uriner et aller à selle", explique Lindy Ghoualy, présidente de l’association Mon Endométriose Ma Souffrance (MEMS).
C’est pourquoi l'association MEMS organise pour la 3e édition, l’Endormarch. La Réunion a repris localement cette marche mondiale, qui existe depuis 5 ans. Elle est organisée cette année avec la ville de Saint-Denis, soutenue par Brigitte Hoarau, élue handicap, et Gabrielle Fontaine, élue santé. La Région montre également son soutien à cette cause. Son but est d’informer et de sensibiliser la population et d’inciter les personnes touchées à s’ouvrir et à communiquer.
Elle aura lieu à 14h le samedi 24 mars, au départ de l'ancienne gare routière, en passant par le Petit Marché ou encore la rue de la Victoire, avant de rejoindre le Barachois. Plus de 1500 personnes sont attendues pour cette nouvelle édition. L'association et les élus espèrent faire jouer la parité pour l'endométriose.
Sensibiliser le corps médical à cette maladie peu connue
Une membre de l’association explique qu’elle s’est longtemps isolée. "Il m’était difficile de participer à des groupes d’amis, faire du sport ou encore partir en voyage". A l’âge de 33 ans, elle a voulu avoir un enfant. Pendant 10 ans, elle a essayé de manière in vitro, en vain. A cause de son isolement, la jeune femme a donc été diagnostiquée bien trop tard. C’est pourquoi, "il faut briser les lois du silence", confie Lindy Ghoualy. "Car l’endométriose c’est certes des douleurs physiques, mais aussi psychologiques", poursuit-elle.
Arrivée à l’âge d’être mère, il est parfois impossible d’enfanter. Certaines femmes touchées se voient proposer une ménopause artificielle alors qu’elles n’ont même pas 30 ans. Lindy Ghoualy raconte son expérience personnelle, où elle a dû subir "ce qu’ils appellent la chirurgie de la dernière chance, autrement dit une ablation des ovaires, de l’utérus et certains organes digestifs et de la vessie", alors qu'elle n'avait que 26 ans. Malgré ce quotidien éprouvant, l’endométriose n’est pas considérée comme un handicap.
Il n’existe actuellement encore aucun traitement. En effet, malgré les compétences du corps médical, les médecins ont parfois encore du mal à diagnostiquer l’endométriose. Une membre de l’association, elle-même touchée par la maladie, explique qu’il lui a fallu consulter 6 médecins sur l’île, et que seulement deux lui ont diagnostiqué l’endométriose. Elle a décidé de suivre leurs conseils et aujourd’hui, elle a pu avoir une vie de famille. Mais, de manière générale, les diagnostics arrivent 6 à 7 ans trop tard.
Le but de cette marche est donc de sensibiliser également le monde de la recherche afin de trouver d’éventuelles solutions pour soulager le quotidien de ces femmes. Une femme bénévole explique, que bien qu’elle soit atteinte depuis son adolescence, aujourd’hui elle a pu avoir trois filles. Une d’elles est désormais en âge d’avoir ses règles et souffre le martyre. Elle se pose donc la question de l’hérédité et craint pour ses filles.
Au 06.93.90.17.20 du lundi au vendredi, sauf les mercredis et vendredis après-midi
Au 06.92.61.60.41 les mercredis après-midi et vendredis toute la journée
Vente de t-shirts pour financer les actions de l'assocation MEMS
Source: Zinfos974. Par Charline Bakowski. Le 16/03/2018.