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FJ
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mercredi 28 février 2018
Le nombre de cas de dengue s’est intensifié depuis ces dernières semaines (111 cas enregistrés depuis début 2018).
Le virus continue à circuler dans différents foyers de transmission, particulièrement dans l’Ouest et le Sud.
Face au risque épidémique élevé, l'ARS Océan Indien a décidé d'activer le niveau 2B du plan ORSEC de lutte contre les arboviroses, qui consiste à renforcer les actions avec l’ensemble des acteurs et notamment dans les zones de circulation. La mobilisation de tous est indispensable pour lutter contre les moustiques, vecteurs de la dengue.
La dengue, une maladie transmise par les moustiques
La dengue se manifeste par une fièvre d’apparition brutale accompagnée d’un ou plusieurs autres symptômes :
- fièvre,
- maux de tête,
- douleurs articulaires et/ou musculaires,
- nausées,
- vomissements,
- ...
Dans 2 à 4% des cas, le patient peut développer une forme sévère caractérisée par des manifestations hémorragiques majeures, un état de choc et/ou la défaillance d’un ou plusieurs organes.
Situation épidémiologique au 27 février
Le risque d'épidémie est considéré comme élevé.
Depuis le début de l’année 2018, une augmentation importante du nombre de cas de dengue est observée à La Réunion, avec une intensification depuis le 29 janvier. Ainsi, 111 cas de dengue sont survenus en 8 semaines à La Réunion, soit plus que le nombre total de cas enregistrés en 2017 (94 cas). Les zones de circulation active du virus se situent principalement dans :
- l’ouest : Saint-Paul, Saint Gilles-les-Bains, Le Port
- le sud : Saint-Pierre, Le Tampon.
Le risque de survenue d’une épidémie est à présent considéré comme élevé, d’autant plus que les conditions météorologiques actuelles (pluies et chaleur) sont favorables au développement des moustiques vecteurs de la dengue.
Niveau 2B : mobilisation de l’ensemble des acteurs
L'ARS Océan Indien a décidé d'activer le niveau 2B du plan ORSEC de lutte contre les arboviroses. Il s’agit d’un dispositif spécifique départemental, qui décrit l’organisation de la lutte contre les maladies transmises par les moustiques. Le niveau d’alerte 2B correspond à une intensification de la circulation virale, risquant d’évoluer vers une épidémie. Il prévoit de mobiliser l’ensemble des acteurs, aux côtés de l’Agence, dans la lutte contre les moustiques, notamment par :
- le renforcement des actions de salubrité publique de niveaux communal et intercommunal
- la préparation à la mobilisation de renforts (Conseil Régional, Conseil Départemental, Communes et intercommunalités, SDIS, …) en vue de leur éventuelle mobilisation en cas de déclenchement du niveau épidémique
- l’information des professionnels de santé et la préparation des établissements de santé à faire face à une situation épidémique.
Recommandations à la population
La mobilisation de la population aux côtés des acteurs publics et associatifs est indispensable pour lutter efficacement contre le risque de survenue d’une épidémie sur notre territoire. Aussi, l’ARS OI rappelle l’importance des gestes de prévention à appliquer par tous :
- éliminer les récipients en eau autour de son habitation
- vider les soucoupes,
- vérifier ses siphons de sol,
- vider les petits récipients,
- respecter les jours de collecte des déchets,
- vérifier l’écoulement des gouttières.
- se protéger des piqûres de moustiques
- consulter son médecin en cas d’apparition de symptômes de la maladie.
La lutte collective est le moyen le plus efficace pour éviter la survenue d’une épidémie.
Source: ARS OI. Le 27/02/2018.
Le virus continue à circuler dans différents foyers de transmission, particulièrement dans l’Ouest et le Sud.
Face au risque épidémique élevé, l'ARS Océan Indien a décidé d'activer le niveau 2B du plan ORSEC de lutte contre les arboviroses, qui consiste à renforcer les actions avec l’ensemble des acteurs et notamment dans les zones de circulation. La mobilisation de tous est indispensable pour lutter contre les moustiques, vecteurs de la dengue.
La dengue, une maladie transmise par les moustiques
La dengue se manifeste par une fièvre d’apparition brutale accompagnée d’un ou plusieurs autres symptômes :
- fièvre,
- maux de tête,
- douleurs articulaires et/ou musculaires,
- nausées,
- vomissements,
- ...
Dans 2 à 4% des cas, le patient peut développer une forme sévère caractérisée par des manifestations hémorragiques majeures, un état de choc et/ou la défaillance d’un ou plusieurs organes.
Situation épidémiologique au 27 février
Le risque d'épidémie est considéré comme élevé.
Depuis le début de l’année 2018, une augmentation importante du nombre de cas de dengue est observée à La Réunion, avec une intensification depuis le 29 janvier. Ainsi, 111 cas de dengue sont survenus en 8 semaines à La Réunion, soit plus que le nombre total de cas enregistrés en 2017 (94 cas). Les zones de circulation active du virus se situent principalement dans :
- l’ouest : Saint-Paul, Saint Gilles-les-Bains, Le Port
- le sud : Saint-Pierre, Le Tampon.
Le risque de survenue d’une épidémie est à présent considéré comme élevé, d’autant plus que les conditions météorologiques actuelles (pluies et chaleur) sont favorables au développement des moustiques vecteurs de la dengue.
Niveau 2B : mobilisation de l’ensemble des acteurs
L'ARS Océan Indien a décidé d'activer le niveau 2B du plan ORSEC de lutte contre les arboviroses. Il s’agit d’un dispositif spécifique départemental, qui décrit l’organisation de la lutte contre les maladies transmises par les moustiques. Le niveau d’alerte 2B correspond à une intensification de la circulation virale, risquant d’évoluer vers une épidémie. Il prévoit de mobiliser l’ensemble des acteurs, aux côtés de l’Agence, dans la lutte contre les moustiques, notamment par :
- le renforcement des actions de salubrité publique de niveaux communal et intercommunal
- la préparation à la mobilisation de renforts (Conseil Régional, Conseil Départemental, Communes et intercommunalités, SDIS, …) en vue de leur éventuelle mobilisation en cas de déclenchement du niveau épidémique
- l’information des professionnels de santé et la préparation des établissements de santé à faire face à une situation épidémique.
Recommandations à la population
La mobilisation de la population aux côtés des acteurs publics et associatifs est indispensable pour lutter efficacement contre le risque de survenue d’une épidémie sur notre territoire. Aussi, l’ARS OI rappelle l’importance des gestes de prévention à appliquer par tous :
- éliminer les récipients en eau autour de son habitation
- vider les soucoupes,
- vérifier ses siphons de sol,
- vider les petits récipients,
- respecter les jours de collecte des déchets,
- vérifier l’écoulement des gouttières.
- se protéger des piqûres de moustiques
- consulter son médecin en cas d’apparition de symptômes de la maladie.
La lutte collective est le moyen le plus efficace pour éviter la survenue d’une épidémie.
Source: ARS OI. Le 27/02/2018.