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FJ
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jeudi 25 janvier 2018
Au cours des 15 derniers jours, 11 nouveaux cas autochtones de dengue ont été signalés dans l’Ouest et le Sud de La Réunion,
marquant une possible intensification de la transmission du virus.
La majorité des cas ont été signalés dans deux secteurs identifiés comme zone de circulation active du virus : Saint-Pierre/Bois d’Olives et Saint-Paul/Quartier de la gare routière.
Pour autant, quelques contaminations n’ont pu être rattachées à ces quartiers et laissent envisager une circulation du virus plus diffuse dans l’Ouest et le Sud de l’île.
Les conditions météorologiques (fortes pluies et chaleur) étant actuellement particulièrement favorables au développement des moustiques vecteurs, l’ARS Océan Indien invite à la vigilance pour limiter les risques de propagation de la maladie. Dans ce contexte, il est rappelé l’importance de la mobilisation de chacun pour éliminer les récipients en eau autour de son habitation et se protéger des piqûres de moustiques. Il est également rappelé la nécessité de consulter son médecin en cas d’apparition de symptômes de la maladie.
Situation épidémiologique
Au cours des 15 derniers jours, 11 nouveaux cas autochtones de dengue ont été signalés. Parmi ces cas, 6 ont été identifiés dans le quartier de Saint Pierre (Bois d’Olives), confirmant l’apparition d’une nouvelle zone de circulation du virus.
Sur la commune de Saint-Paul, la transmission du virus continue, un nouveau cas récent a été identifié à proximité du foyer de transmission du virus de la gare routière.
Enfin, 4 cas n’ont pour l’instant pas pu être rattachés à ces deux zones de circulation du virus et présagent une possible diffusion du virus au-delà.
Au total, depuis le début de l’épisode en début d’année 2017, 105 cas autochtones de dengue ont été signalés.
L’identification d’un nouveau foyer actif de transmission de la dengue et l’apparition de quelques cas diffus représentent un risque de reprise épidémique, du fait des conditions météorologiques actuellement propices aux moustiques vecteurs.
Maintien du niveau 2A du dispositif ORSEC de lutte contre la dengue.
L'ARS Océan Indien maintient l'activation du niveau 2A du dispositif ORSEC de lutte contre la dengue: "Identification d'une circulation virale modérée autochtone - apparition d'un ou plusieurs regroupements de cas ou de plusieurs cas sporadiques."
Actions menées par l’ARS Océan Indien
Actions de Lutte Anti-Vectorielle
Les équipes de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS Océan Indien sont actuellement fortement mobilisées dans les quartiers concernés et procèdent à de nombreuses interventions afin de :
- Rechercher de nouvelles suspicions de dengue et demander à ces personnes de consulter un médecin sans tarder.
- Eliminer ou traiter toutes les situations de proliférations de moustiques (eaux stagnantes dans les pots, soucoupes, déchets, ...).
- Informer la population concernée du risque de transmission de la dengue, et des moyens de prévention : éliminer les gîtes larvaires et se protéger contre les piqûres de moustiques.
- Procéder à des traitements insecticides de jour dans les cours et jardins.
- Procéder à des pulvérisations insecticides de nuit dans l'ensemble des zones concernées.
Depuis le début de l’épisode (avril 2017), les équipes de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS Océan Indien interviennent pour limiter la transmission du virus de la dengue. Ces périmètres incluent l’ensemble des interventions réalisées autour du domicile des malades infectés par ce virus (importés et autochtones), ainsi que des lieux de fréquentations des personnes susceptibles de favoriser la diffusion du virus. Ces actions se sont concrétisées par la réalisation de près de 20 000 visites à domicile.
Au cours des dernières visites et suite aux évènements climatiques récents, plus d’un quart des habitations disposait d’au moins un gîte larvaire (près de 400 gîtes éliminés ou traités sur l’instant) et près de 450 traitements de cours et jardins ont été réalisés pour éliminer les moustiques adultes.
Les collectivités sont également mobilisées aux côtés de l’ARS OI pour réduire les gîtes identifiés sur la voie publique.
Du fait du niveau 2A du dispositif ORSEC, un renforcement de la mobilisation des communes, intercommunalités et établissements scolaires concernées, aux côtés de la Lutte Anti-Vectorielle, est engagé pour l'élimination systématique des situations de prolifération des moustiques vecteurs et l’adoption par chaque individu des bons gestes de protection et de lutte.
Informations auprès des professionnels de santé
Les médecins des secteurs concernés sont sensibilisés à l’importance de continuer à prescrire des confirmations biologiques auprès des cas suspects pour permettre de suivre l’évolution de la situation épidémiologique dans les zones de circulation virale.
En ce début d’été austral, les professionnels de santé doivent rester vigilants afin de détecter, confirmer et signaler précocement tout nouveau cas de dengue importé ou autochtone.
Recommandations par l’ARS Océan Indien
Des gestes simples à adopter
Les épisodes de fortes pluies de ce début d’année (tempêtes AVA et BERGUITA) sont à l’origine d’une remise en eau de nombreux gîtes larvaires. Ces derniers associés au retour de la chaleur sont particulièrement favorables au développement du moustique tigre, vecteur de la dengue. En effet, ce dernier pond dans de petites collections d’eau stagnante, souvent créées par l’Homme autour de son habitation.
La lutte contre les moustiques repose avant tout sur des gestes simples à mettre en œuvre au quotidien :
- Eliminer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets, vider les petits récipients, vérifier ses siphons de sol…).
- Eliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires
- Se protéger des piqûres (port de vêtements longs, utilisation de répulsifs et de moustiquaires), y compris quand on est malade pour ne pas contaminer son entourage.
La mobilisation de tous dans la lutte contre les moustiques vecteurs est nécessaire, pour empêcher la circulation du virus et limiter les risques de reprise épidémique au retour de l’été austral, lorsque les conditions météorologiques seront plus favorables aux moustiques.
Consulter un médecin en cas d’apparition des symptômes
Pour éviter la propagation du virus, l’ARS Océan Indien rappelle qu’il est impératif, en cas d’apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements, saignements ou fatigue :
- De consulter rapidement un médecin.
- De continuer à se protéger des piqûres de moustiques.
Consulter un médecin en cas d’apparition des symptômes.
Rappel sur la dengue
La dengue est une maladie transmise par les piqûres de moustique (à La Réunion, par le moustique tigre, Aedes albopictus).
Dans sa forme classique, la dengue se caractérise par une fièvre d’apparition brutale accompagnée d’un ou plusieurs des symptômes suivants :
- Frissons
- Maux de tête
- Douleurs articulaires et/ou musculaires
- Nausées
- Vomissements
Dans 2 à 4% des cas, il peut y avoir évolution vers une forme grave.
Source: ARS OI. Le 24/01/2018.
marquant une possible intensification de la transmission du virus.
La majorité des cas ont été signalés dans deux secteurs identifiés comme zone de circulation active du virus : Saint-Pierre/Bois d’Olives et Saint-Paul/Quartier de la gare routière.
Pour autant, quelques contaminations n’ont pu être rattachées à ces quartiers et laissent envisager une circulation du virus plus diffuse dans l’Ouest et le Sud de l’île.
Les conditions météorologiques (fortes pluies et chaleur) étant actuellement particulièrement favorables au développement des moustiques vecteurs, l’ARS Océan Indien invite à la vigilance pour limiter les risques de propagation de la maladie. Dans ce contexte, il est rappelé l’importance de la mobilisation de chacun pour éliminer les récipients en eau autour de son habitation et se protéger des piqûres de moustiques. Il est également rappelé la nécessité de consulter son médecin en cas d’apparition de symptômes de la maladie.
Situation épidémiologique
Au cours des 15 derniers jours, 11 nouveaux cas autochtones de dengue ont été signalés. Parmi ces cas, 6 ont été identifiés dans le quartier de Saint Pierre (Bois d’Olives), confirmant l’apparition d’une nouvelle zone de circulation du virus.
Sur la commune de Saint-Paul, la transmission du virus continue, un nouveau cas récent a été identifié à proximité du foyer de transmission du virus de la gare routière.
Enfin, 4 cas n’ont pour l’instant pas pu être rattachés à ces deux zones de circulation du virus et présagent une possible diffusion du virus au-delà.
Au total, depuis le début de l’épisode en début d’année 2017, 105 cas autochtones de dengue ont été signalés.
L’identification d’un nouveau foyer actif de transmission de la dengue et l’apparition de quelques cas diffus représentent un risque de reprise épidémique, du fait des conditions météorologiques actuellement propices aux moustiques vecteurs.
Maintien du niveau 2A du dispositif ORSEC de lutte contre la dengue.
L'ARS Océan Indien maintient l'activation du niveau 2A du dispositif ORSEC de lutte contre la dengue: "Identification d'une circulation virale modérée autochtone - apparition d'un ou plusieurs regroupements de cas ou de plusieurs cas sporadiques."
Actions menées par l’ARS Océan Indien
Actions de Lutte Anti-Vectorielle
Les équipes de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS Océan Indien sont actuellement fortement mobilisées dans les quartiers concernés et procèdent à de nombreuses interventions afin de :
- Rechercher de nouvelles suspicions de dengue et demander à ces personnes de consulter un médecin sans tarder.
- Eliminer ou traiter toutes les situations de proliférations de moustiques (eaux stagnantes dans les pots, soucoupes, déchets, ...).
- Informer la population concernée du risque de transmission de la dengue, et des moyens de prévention : éliminer les gîtes larvaires et se protéger contre les piqûres de moustiques.
- Procéder à des traitements insecticides de jour dans les cours et jardins.
- Procéder à des pulvérisations insecticides de nuit dans l'ensemble des zones concernées.
Depuis le début de l’épisode (avril 2017), les équipes de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS Océan Indien interviennent pour limiter la transmission du virus de la dengue. Ces périmètres incluent l’ensemble des interventions réalisées autour du domicile des malades infectés par ce virus (importés et autochtones), ainsi que des lieux de fréquentations des personnes susceptibles de favoriser la diffusion du virus. Ces actions se sont concrétisées par la réalisation de près de 20 000 visites à domicile.
Au cours des dernières visites et suite aux évènements climatiques récents, plus d’un quart des habitations disposait d’au moins un gîte larvaire (près de 400 gîtes éliminés ou traités sur l’instant) et près de 450 traitements de cours et jardins ont été réalisés pour éliminer les moustiques adultes.
Les collectivités sont également mobilisées aux côtés de l’ARS OI pour réduire les gîtes identifiés sur la voie publique.
Du fait du niveau 2A du dispositif ORSEC, un renforcement de la mobilisation des communes, intercommunalités et établissements scolaires concernées, aux côtés de la Lutte Anti-Vectorielle, est engagé pour l'élimination systématique des situations de prolifération des moustiques vecteurs et l’adoption par chaque individu des bons gestes de protection et de lutte.
Informations auprès des professionnels de santé
Les médecins des secteurs concernés sont sensibilisés à l’importance de continuer à prescrire des confirmations biologiques auprès des cas suspects pour permettre de suivre l’évolution de la situation épidémiologique dans les zones de circulation virale.
En ce début d’été austral, les professionnels de santé doivent rester vigilants afin de détecter, confirmer et signaler précocement tout nouveau cas de dengue importé ou autochtone.
Recommandations par l’ARS Océan Indien
Des gestes simples à adopter
Les épisodes de fortes pluies de ce début d’année (tempêtes AVA et BERGUITA) sont à l’origine d’une remise en eau de nombreux gîtes larvaires. Ces derniers associés au retour de la chaleur sont particulièrement favorables au développement du moustique tigre, vecteur de la dengue. En effet, ce dernier pond dans de petites collections d’eau stagnante, souvent créées par l’Homme autour de son habitation.
La lutte contre les moustiques repose avant tout sur des gestes simples à mettre en œuvre au quotidien :
- Eliminer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets, vider les petits récipients, vérifier ses siphons de sol…).
- Eliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires
- Se protéger des piqûres (port de vêtements longs, utilisation de répulsifs et de moustiquaires), y compris quand on est malade pour ne pas contaminer son entourage.
La mobilisation de tous dans la lutte contre les moustiques vecteurs est nécessaire, pour empêcher la circulation du virus et limiter les risques de reprise épidémique au retour de l’été austral, lorsque les conditions météorologiques seront plus favorables aux moustiques.
Consulter un médecin en cas d’apparition des symptômes
Pour éviter la propagation du virus, l’ARS Océan Indien rappelle qu’il est impératif, en cas d’apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements, saignements ou fatigue :
- De consulter rapidement un médecin.
- De continuer à se protéger des piqûres de moustiques.
Consulter un médecin en cas d’apparition des symptômes.
Rappel sur la dengue
La dengue est une maladie transmise par les piqûres de moustique (à La Réunion, par le moustique tigre, Aedes albopictus).
Dans sa forme classique, la dengue se caractérise par une fièvre d’apparition brutale accompagnée d’un ou plusieurs des symptômes suivants :
- Frissons
- Maux de tête
- Douleurs articulaires et/ou musculaires
- Nausées
- Vomissements
Dans 2 à 4% des cas, il peut y avoir évolution vers une forme grave.
Source: ARS OI. Le 24/01/2018.