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FJ
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vendredi 12 janvier 2018
Au cours de l’année 2017, 94 personnes ont contracté la dengue sur l’île de la Réunion.
La circulation du virus de la dengue a été identifiée au cours du premier semestre 2017 et est restée ininterrompue jusqu’à ce jour y compris durant l’hiver austral.
Au cours des quatre dernières semaines, 8 nouveaux cas de dengue autochtone ont été signalés dont 3 au cours de ces derniers jours dans le Sud de l’île à Ravine des cabris, Saint Pierre (Bois d’Olives), confirmant l’apparition d’une nouvelle zone de circulation active du virus
Suite à l’épisode pluvieux de ces derniers jours, associé à l’évènement climatique AVA, l’ARS Océan Indien souhaite sensibiliser la population à la nécessité de renforcer l’élimination des gîtes larvaires autour de son habitation pour éviter la diffusion des maladies transmises par les moustiques.
Afin de limiter la propagation du virus, les services de l’ARS Océan Indien et de la Cire Océan Indien (Santé publique France) maintiennent des mesures renforcées de surveillance et de lutte anti-vectorielle et rappellent à la population l’importance de s’engager pour lutter contre les moustiques (élimination des gîtes larvaires, protection contre les piqures).
Situation épidémiologique
Depuis 10 semaines, des nouveaux cas de dengue autochtones sont identifiés à la Réunion (94 cas autochtones depuis le début de l’année). Sur la commune de Saint-Paul, 15 cas regroupés dans le temps et l’espace ont été identifiés récemment au centre-ville de Saint-Paul (quartier gare routière).
Depuis la semaine dernière, 3 cas de dengue autochtones ont été signalés sur le quartier de Ravine des Cabris (Bois d’Olive) à Saint Pierre. Cette situation est en faveur de l’installation d’un foyer actif de circulation du virus sur cette zone.
L’identification d’un nouveau foyer actif de transmission de la dengue en ce début d’été austral représente un risque de reprise épidémique, du fait des conditions météorologiques actuellement propices aux moustiques vecteurs.
Maintien du niveau 2A du dispositif ORSEC de lutte contre la dengue. L'ARS Océan Indien maintient l'activation du niveau 2A du diispositif ORSEC de lutte contre la dengue: "Identification d'une circulation virale modérée autochtone - apparition d'un ou plusieurs regroupements de cas ou de plusieurs cas sporadiques."
Actions menées par l’ARS Océan Indien
Les équipes de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS OI sont actuellement fortement mobilisées dans les quartiers concernés et procèdent à de nombreuses interventions afin de :
- Rechercher de nouvelles suspicions de dengue et demander à ces personnes de consulter un médecin sans tarder.
- Eliminer ou traiter toutes les situations de proliférations de moustiques (eaux stagnantes dans les pots, soucoupes, déchets, ...).
- Informer la population concernée du risque de transmission de la dengue, et des moyens de prévention : éliminer les gîtes larvaires et se protéger contre les piqûres de moustiques.
- Procéder à des traitements insecticides de jour dans les cours et jardins.
- Procéder à des pulvérisations insecticides de nuit dans l'ensemble des zones concernées.
En 2017, les équipes de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS OI sont intervenues dans plus de 294 zones pour limiter la transmission du virus de la dengue. Ces périmètres incluent l’ensemble des interventions réalisées autour du domicile des malades infectés par ce virus (importés et autochtones), ainsi que des lieux de fréquentations des personnes susceptibles de favoriser la diffusion du virus.
Ces actions se sont concrétisées par la réalisation de près de 19 700 visites à domicile. Au cours des dernières visites, environ 11% des habitations disposaient d’au moins un gîte larvaire (5000 gîtes éliminés ou traités sur l’instant) et près de 13 900 traitements de cours et jardins ont été réalisés pour éliminer les moustiques adultes.
De plus, les actions conjointes avec les services communaux et intercommunaux ont permis d’éliminer un grand nombre de gîtes présents sur les voiries et dans les jardins (encombrants, véhicules hors d’usages...) et de renforcer l’entretien des espaces publics dans les foyers de transmission du virus.
Du fait du niveau 2A du dispositif ORSEC, un renforcement de la mobilisation des communes, intercommunalités et établissements scolaires concernées, aux côtés de la Lutte Anti-Vectorielle, est engagé pour l'élimination systématique des situations de prolifération des moustiques vecteurs et l’adoption par chaque individu des bons gestes de protection et de lutte.
Informations auprès des Professionnels de Santé
Les médecins des secteurs concernés sont sensibilisés à l’importance de continuer à prescrire des confirmations biologiques auprès des cas suspects pour permettre de suivre l’évolution de la situation épidémiologique dans les zones de circulation virale.
En ce début d’été austral, les professionnels de santé doivent rester vigilants afin de détecter, confirmer et signaler précocement tout nouveau cas de dengue importé ou autochtone.
Recommandations par l’ARS Océan Indien
Des gestes simples à adopter
La période actuelle est toujours propice au développement des moustiques, et notamment du moustique tigre, vecteur de la dengue. Ce dernier pond dans de petites collections d’eau stagnante, souvent créées par l’Homme autour de son habitation.
La lutte contre les moustiques repose avant tout sur des gestes simples à mettre en œuvre au quotidien :
- Eliminer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets, vider les petits récipients, …).
- Eliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires
- Se protéger des piqûres (port de vêtements longs, utilisation de répulsifs et de moustiquaires), y compris quand on est malade pour ne pas contaminer son entourage.
La mobilisation de tous dans la lutte contre les moustiques vecteurs est nécessaire, pour empêcher la circulation du virus et limiter les risques de reprise épidémique au retour de l’été austral, lorsque les conditions météorologiques seront plus favorables aux moustiques.
Consulter un médecin en cas d’apparition des symptômes
Pour éviter la propagation du virus, l’ARS Océan Indien rappelle qu’il est impératif, en cas d’apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements, saignements ou fatigue :
- De consulter rapidement un médecin.
- De continuer à se protéger des piqûres de moustiques.
Rappel sur la dengue
La dengue est une maladie transmise par les piqûres de moustique (à La Réunion, par le moustique tigre, Aedes albopictus).
Dans sa forme classique, la dengue se caractérise par une fièvre d’apparition brutale accompagnée d’un ou plusieurs des symptômes suivants :
- Frissons
- Maux de tête
- Douleurs articulaires et/ou musculaires
- Nausées
- Vomissements
Dans 2 à 4% des cas, il peut y avoir évolution vers une forme grave
Source: ARS OI. Le 10/01/2018.
La circulation du virus de la dengue a été identifiée au cours du premier semestre 2017 et est restée ininterrompue jusqu’à ce jour y compris durant l’hiver austral.
Au cours des quatre dernières semaines, 8 nouveaux cas de dengue autochtone ont été signalés dont 3 au cours de ces derniers jours dans le Sud de l’île à Ravine des cabris, Saint Pierre (Bois d’Olives), confirmant l’apparition d’une nouvelle zone de circulation active du virus
Suite à l’épisode pluvieux de ces derniers jours, associé à l’évènement climatique AVA, l’ARS Océan Indien souhaite sensibiliser la population à la nécessité de renforcer l’élimination des gîtes larvaires autour de son habitation pour éviter la diffusion des maladies transmises par les moustiques.
Afin de limiter la propagation du virus, les services de l’ARS Océan Indien et de la Cire Océan Indien (Santé publique France) maintiennent des mesures renforcées de surveillance et de lutte anti-vectorielle et rappellent à la population l’importance de s’engager pour lutter contre les moustiques (élimination des gîtes larvaires, protection contre les piqures).
Situation épidémiologique
Depuis 10 semaines, des nouveaux cas de dengue autochtones sont identifiés à la Réunion (94 cas autochtones depuis le début de l’année). Sur la commune de Saint-Paul, 15 cas regroupés dans le temps et l’espace ont été identifiés récemment au centre-ville de Saint-Paul (quartier gare routière).
Depuis la semaine dernière, 3 cas de dengue autochtones ont été signalés sur le quartier de Ravine des Cabris (Bois d’Olive) à Saint Pierre. Cette situation est en faveur de l’installation d’un foyer actif de circulation du virus sur cette zone.
L’identification d’un nouveau foyer actif de transmission de la dengue en ce début d’été austral représente un risque de reprise épidémique, du fait des conditions météorologiques actuellement propices aux moustiques vecteurs.
Maintien du niveau 2A du dispositif ORSEC de lutte contre la dengue. L'ARS Océan Indien maintient l'activation du niveau 2A du diispositif ORSEC de lutte contre la dengue: "Identification d'une circulation virale modérée autochtone - apparition d'un ou plusieurs regroupements de cas ou de plusieurs cas sporadiques."
Actions menées par l’ARS Océan Indien
Les équipes de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS OI sont actuellement fortement mobilisées dans les quartiers concernés et procèdent à de nombreuses interventions afin de :
- Rechercher de nouvelles suspicions de dengue et demander à ces personnes de consulter un médecin sans tarder.
- Eliminer ou traiter toutes les situations de proliférations de moustiques (eaux stagnantes dans les pots, soucoupes, déchets, ...).
- Informer la population concernée du risque de transmission de la dengue, et des moyens de prévention : éliminer les gîtes larvaires et se protéger contre les piqûres de moustiques.
- Procéder à des traitements insecticides de jour dans les cours et jardins.
- Procéder à des pulvérisations insecticides de nuit dans l'ensemble des zones concernées.
En 2017, les équipes de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS OI sont intervenues dans plus de 294 zones pour limiter la transmission du virus de la dengue. Ces périmètres incluent l’ensemble des interventions réalisées autour du domicile des malades infectés par ce virus (importés et autochtones), ainsi que des lieux de fréquentations des personnes susceptibles de favoriser la diffusion du virus.
Ces actions se sont concrétisées par la réalisation de près de 19 700 visites à domicile. Au cours des dernières visites, environ 11% des habitations disposaient d’au moins un gîte larvaire (5000 gîtes éliminés ou traités sur l’instant) et près de 13 900 traitements de cours et jardins ont été réalisés pour éliminer les moustiques adultes.
De plus, les actions conjointes avec les services communaux et intercommunaux ont permis d’éliminer un grand nombre de gîtes présents sur les voiries et dans les jardins (encombrants, véhicules hors d’usages...) et de renforcer l’entretien des espaces publics dans les foyers de transmission du virus.
Du fait du niveau 2A du dispositif ORSEC, un renforcement de la mobilisation des communes, intercommunalités et établissements scolaires concernées, aux côtés de la Lutte Anti-Vectorielle, est engagé pour l'élimination systématique des situations de prolifération des moustiques vecteurs et l’adoption par chaque individu des bons gestes de protection et de lutte.
Informations auprès des Professionnels de Santé
Les médecins des secteurs concernés sont sensibilisés à l’importance de continuer à prescrire des confirmations biologiques auprès des cas suspects pour permettre de suivre l’évolution de la situation épidémiologique dans les zones de circulation virale.
En ce début d’été austral, les professionnels de santé doivent rester vigilants afin de détecter, confirmer et signaler précocement tout nouveau cas de dengue importé ou autochtone.
Recommandations par l’ARS Océan Indien
Des gestes simples à adopter
La période actuelle est toujours propice au développement des moustiques, et notamment du moustique tigre, vecteur de la dengue. Ce dernier pond dans de petites collections d’eau stagnante, souvent créées par l’Homme autour de son habitation.
La lutte contre les moustiques repose avant tout sur des gestes simples à mettre en œuvre au quotidien :
- Eliminer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets, vider les petits récipients, …).
- Eliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires
- Se protéger des piqûres (port de vêtements longs, utilisation de répulsifs et de moustiquaires), y compris quand on est malade pour ne pas contaminer son entourage.
La mobilisation de tous dans la lutte contre les moustiques vecteurs est nécessaire, pour empêcher la circulation du virus et limiter les risques de reprise épidémique au retour de l’été austral, lorsque les conditions météorologiques seront plus favorables aux moustiques.
Consulter un médecin en cas d’apparition des symptômes
Pour éviter la propagation du virus, l’ARS Océan Indien rappelle qu’il est impératif, en cas d’apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements, saignements ou fatigue :
- De consulter rapidement un médecin.
- De continuer à se protéger des piqûres de moustiques.
Rappel sur la dengue
La dengue est une maladie transmise par les piqûres de moustique (à La Réunion, par le moustique tigre, Aedes albopictus).
Dans sa forme classique, la dengue se caractérise par une fièvre d’apparition brutale accompagnée d’un ou plusieurs des symptômes suivants :
- Frissons
- Maux de tête
- Douleurs articulaires et/ou musculaires
- Nausées
- Vomissements
Dans 2 à 4% des cas, il peut y avoir évolution vers une forme grave
Source: ARS OI. Le 10/01/2018.