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jeudi 23 novembre 2017
Une bactérie hautement résistante a été dépistée sur un patient qui s’est rendu au CHU Sud Réunion.
La bactérie a été détectée au service urologie en septembre dernier. Par conséquent, les précautions d’hygiène ont été renforcées.
Une bactérie hautement résistante aux antibiotiques a été dépistée sur un patient qui se trouvait au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sud Réunion de Saint-Pierre. Entre 30 et 40 cas sont détectés chaque année.
De nombreuses précautions pour empêcher la diffusion de la bactérie
Immédiatement, plusieurs mesures sont prises afin de limiter toute propagation, comme l’explique le docteur Catherine Simac, médecin hygiéniste au CHU Sud Réunion.
"Si c’est positif, nous allons rechercher la bactérie chez les autres patients présents dans l’unité pour savoir s’il y a eu une diffusion ou pas. Cela demande beaucoup de travail pour les soignants qui sont obligés de prendre des précautions vis-à-vis de ce patient. Dans certains cas on peut avoir un personnel dédié."
La bactérie découverte au service urologie
La découverte a été effectuée en septembre dernier, dans le service urologie du CHU Sud Réunion. Il s’agit de la Citrobacter freundii, une bactérie présente dans l’environnement et parfois dans la flore intestinale humaine. "Elle peut causer des infections urinaires, des infections de plaies voire des septicémies", précise le journal.
Des risques potentiels importants
Cette bactérie comme d’autres peut exister dans l’organisme sans forcement qu’il n’y ait de symptômes. Mais elle peut avoir des conséquences graves si elle se transmet entre patients déjà affaiblis. L’autre crainte des médecins réside en la résistance de la bactérie, comme poursuit le Dr Simac.
"Résistant à presque tous les antibiotiques disponibles"
"Ce qui nous inquiète ce sont les résistances présentes. Ces bactéries sont résistantes à pratiquement tous les antibiotiques dont nous disposons actuellement."
L’équipe d’hygiène effectue systématiquement ce dépistage sur les patients arrivants de la zone océan Indien ou la bactérie est largement présente. Mais aussi aléatoirement sur certaines hospitalisations locales ; c’était le cas en septembre dernier.
La vigilance est importante, d’autant que ces bactéries deviennent toujours plus résistantes et se multiplient aussi au fil du temps, partout dans le monde.
Source: LINFO.RE. Par Manuel Yepes. Le 23/11/2017.
La bactérie a été détectée au service urologie en septembre dernier. Par conséquent, les précautions d’hygiène ont été renforcées.
Une bactérie hautement résistante aux antibiotiques a été dépistée sur un patient qui se trouvait au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sud Réunion de Saint-Pierre. Entre 30 et 40 cas sont détectés chaque année.
De nombreuses précautions pour empêcher la diffusion de la bactérie
Immédiatement, plusieurs mesures sont prises afin de limiter toute propagation, comme l’explique le docteur Catherine Simac, médecin hygiéniste au CHU Sud Réunion.
"Si c’est positif, nous allons rechercher la bactérie chez les autres patients présents dans l’unité pour savoir s’il y a eu une diffusion ou pas. Cela demande beaucoup de travail pour les soignants qui sont obligés de prendre des précautions vis-à-vis de ce patient. Dans certains cas on peut avoir un personnel dédié."
La bactérie découverte au service urologie
La découverte a été effectuée en septembre dernier, dans le service urologie du CHU Sud Réunion. Il s’agit de la Citrobacter freundii, une bactérie présente dans l’environnement et parfois dans la flore intestinale humaine. "Elle peut causer des infections urinaires, des infections de plaies voire des septicémies", précise le journal.
Des risques potentiels importants
Cette bactérie comme d’autres peut exister dans l’organisme sans forcement qu’il n’y ait de symptômes. Mais elle peut avoir des conséquences graves si elle se transmet entre patients déjà affaiblis. L’autre crainte des médecins réside en la résistance de la bactérie, comme poursuit le Dr Simac.
"Résistant à presque tous les antibiotiques disponibles"
"Ce qui nous inquiète ce sont les résistances présentes. Ces bactéries sont résistantes à pratiquement tous les antibiotiques dont nous disposons actuellement."
L’équipe d’hygiène effectue systématiquement ce dépistage sur les patients arrivants de la zone océan Indien ou la bactérie est largement présente. Mais aussi aléatoirement sur certaines hospitalisations locales ; c’était le cas en septembre dernier.
La vigilance est importante, d’autant que ces bactéries deviennent toujours plus résistantes et se multiplient aussi au fil du temps, partout dans le monde.
Source: LINFO.RE. Par Manuel Yepes. Le 23/11/2017.