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FJ
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lundi 28 août 2017
Le VIH-Sida est la maladie sexuellement transmissible la plus connue du grand public.
Néanmoins, d’autres maladies transmises aussi par contact sexuel sont beaucoup moins connues alors qu’elles deviennent de plus en plus fréquentes à La Réunion : la syphilis, la gonococcie (chaude pisse), l’herpès génital, les infections à chlamydiae, à trichomonas, aux papillomavirus.
A l’occasion de la sortie du film « 120 battements par minute » le mercredi 23 août à La Réunion et de la parution du BVS thématique sur les Infections Sexuellement Transmissibles (IST), l’ARS Océan Indien s’associe à ses partenaires pour rappeler à la population que le préservatif et le dépistage restent les moyens les plus efficaces à adopter et à conserver tout au long de sa vie sexuelle pour se protéger.
Qu’est-ce qu’une IST ?
Vous connaissez bien le VIH Sida, mais connaissez-vous la syphilis, la gonococcie, l’herpès génital, l’infection à Chlamydiae, au Trichomonas, aux papillomavirus ? Ce sont toutes des infections qui s’attrapent par des relations sexuelles non protégées.
Comment se transmet une IST ?
- On peut avoir une IST lors d’une relation sexuelle non protégée, sans préservatif.
- La mère peut aussi la transmettre à l’enfant si l’infection a eu lieu pendant la grossesse
Comment savoir si on a attrapé une IST ?
Elles peuvent donner des symptômes (écoulement, boutons, démangeaisons…), mais le plus souvent elles ne donnent aucun signe.
Quels sont les risques ?
Si ces IST ne sont pas traitées, elles peuvent causer des problèmes de santé graves, provoquant la stérilité, le cancer du col de l’utérus, et des complications chez l’enfant à naître…
Par exemple, la syphilis congénitale peut avoir des conséquences tragiques :
- Une femme enceinte malade peut accoucher prématurément ou accoucher d’un enfant mort-né.
- Les nouveau-nés infectés peuvent présenter des malformations et un retard de développement.
Une épidémiologie spécifique à La Réunion
A La Réunion, depuis 2014, le Réseau de Surveillance des IST (RésIST) enregistre chaque année une augmentation des cas déclarés de gonococcies et de syphilis et les enquêtes montrent que les infections à gonocoques et à chlamydiae y sont deux fois plus fréquentes qu’au niveau national.
Sont concernés autant les hétérosexuels que les homo-bisexuels, ainsi que les femmes qui représentent une part non négligeable des cas enregistrés. Par exemple, les hétérosexuels représentent 43% des cas de syphilis à La Réunion contre moins de 20% en métropole. Cette différence est particulièrement marquée pour les femmes qui représentent, localement, près de 27% des syphilis récentes contre 4% au niveau national. Il en est de même pour les gonococcies.
Par ailleurs, en l’absence de dispositif de déclaration obligatoire, les travaux menés dans l’île et les données du réseau RésIST alertent depuis 2014 sur la survenue de cas de syphilis chez des femmes enceintes ou en âge de procréer et sur la persistance d’un risque de survenue de cas de syphilis congénitale. Ce qui a été confirmé par la survenue de deux cas connus en 2017.
Les moyens les plus efficaces pour lutter contre ces IST
- Utiliser le préservatif pour se protéger
- Le préservatif masculin ou féminin reste la solution la plus efficace et doit être utilisé en cas de relation sexuelle avec un nouveau ou une nouvelle partenaire. Il permet également de concilier grossesse et vie sexuelle.
Se faire dépister régulièrement
Il faut se faire dépister après chaque prise de risque ou changement de partenaire pour prévenir et éviter d’attraper une IST.
Où se faire dépister ? Sur prescription d’un médecin traitant ou dans l’un des Centres Gratuits d’Information, de Diagnostic et traitements des Infections Sexuellement Transmissibles (CeGIDD) de l’île.
Télécharger la notice d'information
Les actions de prévention financées par l’ARS Océan Indien
Dans le cadre de ses crédits du Fonds d’Intervention Régionale (FIR), l’ARS OI finance le fonctionnement des centres de santé sexuelle portés par le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) et le Centre Hospitalier Gabriel Martin (CHGM) ainsi que les actions de prévention de proximité déployées par des associations (ARPS, Rive, Sid’aventure) auprès des publics spécifiques.
Les centres de santé sexuelle
Ces structures proposent un large panel de services dans le champ de la santé sexuelle : information, conseil, dépistage et diagnostic, traitement des IST mais aussi des vaccinations, consultations de sexologie et de contraception, etc…
Tous les centres de santé sexuelle assurent des actions d’éducation à la sexualité et à la vie affective auprès des élèves, en lien ou non avec les associations, dans des établissements scolaires fléchés comme prioritaires par le Rectorat.
Le centre du CHU Nord
Il dispose également d’une offre itinérante sous forme d’un bus santé se déplaçant sur les marchés forains des communes de l’Est (Sainte-Suzanne, Saint-André et Saint-Benoît).
Les associations de prévention
En dehors d’actions régulières dans le cadre scolaire, les associations interviennent également auprès de publics spécifiques (personnes en situation de prostitution, personnes précarisées…) et organisent, à destination du grand public, des journées d’information et de dépistage, en proposant des tests rapides d’orientation diagnostic.
Source: ARS OI. Le 25/08/2017.
Néanmoins, d’autres maladies transmises aussi par contact sexuel sont beaucoup moins connues alors qu’elles deviennent de plus en plus fréquentes à La Réunion : la syphilis, la gonococcie (chaude pisse), l’herpès génital, les infections à chlamydiae, à trichomonas, aux papillomavirus.
A l’occasion de la sortie du film « 120 battements par minute » le mercredi 23 août à La Réunion et de la parution du BVS thématique sur les Infections Sexuellement Transmissibles (IST), l’ARS Océan Indien s’associe à ses partenaires pour rappeler à la population que le préservatif et le dépistage restent les moyens les plus efficaces à adopter et à conserver tout au long de sa vie sexuelle pour se protéger.
Qu’est-ce qu’une IST ?
Vous connaissez bien le VIH Sida, mais connaissez-vous la syphilis, la gonococcie, l’herpès génital, l’infection à Chlamydiae, au Trichomonas, aux papillomavirus ? Ce sont toutes des infections qui s’attrapent par des relations sexuelles non protégées.
Comment se transmet une IST ?
- On peut avoir une IST lors d’une relation sexuelle non protégée, sans préservatif.
- La mère peut aussi la transmettre à l’enfant si l’infection a eu lieu pendant la grossesse
Comment savoir si on a attrapé une IST ?
Elles peuvent donner des symptômes (écoulement, boutons, démangeaisons…), mais le plus souvent elles ne donnent aucun signe.
Quels sont les risques ?
Si ces IST ne sont pas traitées, elles peuvent causer des problèmes de santé graves, provoquant la stérilité, le cancer du col de l’utérus, et des complications chez l’enfant à naître…
Par exemple, la syphilis congénitale peut avoir des conséquences tragiques :
- Une femme enceinte malade peut accoucher prématurément ou accoucher d’un enfant mort-né.
- Les nouveau-nés infectés peuvent présenter des malformations et un retard de développement.
Une épidémiologie spécifique à La Réunion
A La Réunion, depuis 2014, le Réseau de Surveillance des IST (RésIST) enregistre chaque année une augmentation des cas déclarés de gonococcies et de syphilis et les enquêtes montrent que les infections à gonocoques et à chlamydiae y sont deux fois plus fréquentes qu’au niveau national.
Sont concernés autant les hétérosexuels que les homo-bisexuels, ainsi que les femmes qui représentent une part non négligeable des cas enregistrés. Par exemple, les hétérosexuels représentent 43% des cas de syphilis à La Réunion contre moins de 20% en métropole. Cette différence est particulièrement marquée pour les femmes qui représentent, localement, près de 27% des syphilis récentes contre 4% au niveau national. Il en est de même pour les gonococcies.
Par ailleurs, en l’absence de dispositif de déclaration obligatoire, les travaux menés dans l’île et les données du réseau RésIST alertent depuis 2014 sur la survenue de cas de syphilis chez des femmes enceintes ou en âge de procréer et sur la persistance d’un risque de survenue de cas de syphilis congénitale. Ce qui a été confirmé par la survenue de deux cas connus en 2017.
Les moyens les plus efficaces pour lutter contre ces IST
- Utiliser le préservatif pour se protéger
- Le préservatif masculin ou féminin reste la solution la plus efficace et doit être utilisé en cas de relation sexuelle avec un nouveau ou une nouvelle partenaire. Il permet également de concilier grossesse et vie sexuelle.
Se faire dépister régulièrement
Il faut se faire dépister après chaque prise de risque ou changement de partenaire pour prévenir et éviter d’attraper une IST.
Où se faire dépister ? Sur prescription d’un médecin traitant ou dans l’un des Centres Gratuits d’Information, de Diagnostic et traitements des Infections Sexuellement Transmissibles (CeGIDD) de l’île.
Télécharger la notice d'information
Les actions de prévention financées par l’ARS Océan Indien
Dans le cadre de ses crédits du Fonds d’Intervention Régionale (FIR), l’ARS OI finance le fonctionnement des centres de santé sexuelle portés par le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) et le Centre Hospitalier Gabriel Martin (CHGM) ainsi que les actions de prévention de proximité déployées par des associations (ARPS, Rive, Sid’aventure) auprès des publics spécifiques.
Les centres de santé sexuelle
Ces structures proposent un large panel de services dans le champ de la santé sexuelle : information, conseil, dépistage et diagnostic, traitement des IST mais aussi des vaccinations, consultations de sexologie et de contraception, etc…
Tous les centres de santé sexuelle assurent des actions d’éducation à la sexualité et à la vie affective auprès des élèves, en lien ou non avec les associations, dans des établissements scolaires fléchés comme prioritaires par le Rectorat.
Le centre du CHU Nord
Il dispose également d’une offre itinérante sous forme d’un bus santé se déplaçant sur les marchés forains des communes de l’Est (Sainte-Suzanne, Saint-André et Saint-Benoît).
Les associations de prévention
En dehors d’actions régulières dans le cadre scolaire, les associations interviennent également auprès de publics spécifiques (personnes en situation de prostitution, personnes précarisées…) et organisent, à destination du grand public, des journées d’information et de dépistage, en proposant des tests rapides d’orientation diagnostic.
Source: ARS OI. Le 25/08/2017.