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FJ
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jeudi 24 août 2017
Au cours des 15 derniers jours, 6 nouveaux cas de dengue autochtones ont été signalés, portant à 69 le nombre de cas identifiés depuis le début de l’année.
L’ARS OI rappelle à la population l’importance de se mobiliser pour lutter collectivement contre les moustiques.
Afin de limiter la propagation du virus, les services de l’Agence de Santé Océan Indien (ARS OI) et la Cire Océan Indien (Santé publique France) maintiennent des mesures renforcées de surveillance et de lutte anti-vectorielle. L’ARS OI rappelle à la population l’importance de se mobiliser pour lutter collectivement contre les moustiques (élimination des gîtes larvaires, protection contre les piqures) et freiner ainsi la propagation du virus.
Situation épidémiologique
Au cours des 15 derniers jours, 6 nouveaux cas de dengue ont été signalés.
La circulation du virus de la dengue persiste donc malgré l’entrée dans l’hiver austral.Ces nouveaux cas autochtones sont situés sur les communes de Saint-Paul (quartiers Grand Pourpier et Le Guillaume) et Saint-Louis (quartier La Rivière). La circulation virale présente actuellement une faible activité mais se poursuit néanmoins de manière diffuse sur plusieurs secteurs des communes de Saint-Paul et de Saint-Louis. Les autres foyers préalablement identifiés semblent à présent peu ou pas actifs.
Au total, 69 cas autochtones et 6 cas importés ont été identifiés depuis le début de l’année.
L’ARS Océan Indien maintient l’activation du niveau 2A du dispositif ORSEC de lutte contre la dengue :
« Identification d'une circulation virale modérée autochtone - apparition d’un ou plusieurs regroupements de cas ou de plusieurs cas sporadiques. »
Actions menées par l'ARS
Actions de Lutte Anti-Vectorielle
Les équipes de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS OI sont actuellement fortement mobilisées dans les quartiers concernés et procèdent à de nombreuses interventions afin de :
- Rechercher de nouvelles suspicions de dengue et demander à ces personnes de consulter un médecin sans tarder.
- Eliminer ou traiter toutes les situations de proliférations de moustiques (eaux stagnantes dans les pots, soucoupes, déchets, ...).
- Informer les personnes rencontrées sur le risque de transmission de la dengue, et les moyens de prévention : éliminer les gîtes larvaires et se protéger contre les piqûres de moustiques.
- Procéder à des traitements insecticides de jour dans les cours et jardins.
- Procéder à des pulvérisations insecticides de nuit dans l'ensemble des zones concernées.
En 2017, les équipes de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS OI sont intervenues dans 196 zones pour limiter la transmission du virus de la dengue. Ces périmètres incluent l’ensemble des interventions réalisées autour des malades infectés par ce virus (importés et autochtones), c'est-à-dire : les foyers de circulation active ainsi que les lieux de fréquentations des personnes susceptibles de favoriser la diffusion du virus.
Ces actions se sont concrétisées par la réalisation de 14 500 visites à domicile. Au cours de ces visites 2 000 habitations disposaient d’au moins un gîte larvaire (éliminés ou traités sur l’instant) et près de 11 000 traitements de cours et jardins ont été réalisés pour éliminer les moustiques adultes.
De plus, les actions conjointes avec les services communaux et intercommunaux ont permis d’éliminer un grand nombre de gîtes présents sur les voiries et dans les jardins (encombrants, véhicules hors d’usages...) et de renforcer l’entretien des espaces publics dans les foyers de transmission du virus.
Du fait du passage en niveau 2A du dispositif ORSEC, un renforcement de la mobilisation des communes et intercommunalités concernées, aux côtés de la Lutte Anti-Vectorielle, est engagé pour l'élimination systématique des situations de prolifération des moustiques vecteurs et l’adoption par chaque individu des bons gestes de protection et de lutte.
Informations auprès des Professionnels de Santé
Les médecins des secteurs concernés sont sensibilisés à l’importance de continuer à prescrire des confirmations biologiques auprès des cas suspects pour permettre de suivre l’évolution de la situation épidémiologique dans les zones de circulation virale.
L’entrée dans l’hiver austral peut laisser penser à tort que le risque de propagation de la dengue est à présent faible.
La persistance de la circulation du virus nous montre le contraire.
Des gestes simples à adopter
La période actuelle est toujours propice au développement des moustiques, et notamment du moustique tigre, vecteur de la dengue. Ce dernier pond dans de petites collections d’eau stagnante, souvent créées par l’Homme autour de son habitation.
La lutte contre les moustiques repose avant tout sur des gestes simples à mettre en œuvre au quotidien :
- Eliminer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets, vider les petits récipients, …).
- Eliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires
- Se protéger des piqûres (port de vêtements longs, utilisation de répulsifs et de moustiquaires), y compris quand on est malade pour ne pas contaminer son entourage.
La mobilisation de tous dans la lutte contre les moustiques vecteurs est nécessaire, pour empêcher la circulation du virus et limiter les risques de reprise épidémique au retour de l’été austral, lorsque les conditions météorologiques seront plus favorables aux moustiques.
Consulter un médecin en cas d’apparition des symptômes
Pour éviter la propagation du virus, l’ARS Océan Indien rappelle qu’il est impératif, en cas d’apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements, saignements ou fatigue :
- De consulter rapidement un médecin.
- De continuer à se protéger des piqûres de moustiques.
Rappel sur la dengue
La dengue est une maladie transmise par les piqûres de moustique (à La Réunion, par le moustique tigre, Aedes albopictus).
Dans sa forme classique, la dengue se caractérise par une fièvre d’apparition brutale accompagnée d’un ou plusieurs des symptômes suivants :
- Frissons
- Maux de tête
- Douleurs articulaires et/ou musculaires
- Nausées
- Vomissements
Dans 2 à 4% des cas, il peut y avoir évolution vers une forme grave
Source: ARS OI. Le 23/08/2017.
L’ARS OI rappelle à la population l’importance de se mobiliser pour lutter collectivement contre les moustiques.
Afin de limiter la propagation du virus, les services de l’Agence de Santé Océan Indien (ARS OI) et la Cire Océan Indien (Santé publique France) maintiennent des mesures renforcées de surveillance et de lutte anti-vectorielle. L’ARS OI rappelle à la population l’importance de se mobiliser pour lutter collectivement contre les moustiques (élimination des gîtes larvaires, protection contre les piqures) et freiner ainsi la propagation du virus.
Situation épidémiologique
Au cours des 15 derniers jours, 6 nouveaux cas de dengue ont été signalés.
La circulation du virus de la dengue persiste donc malgré l’entrée dans l’hiver austral.Ces nouveaux cas autochtones sont situés sur les communes de Saint-Paul (quartiers Grand Pourpier et Le Guillaume) et Saint-Louis (quartier La Rivière). La circulation virale présente actuellement une faible activité mais se poursuit néanmoins de manière diffuse sur plusieurs secteurs des communes de Saint-Paul et de Saint-Louis. Les autres foyers préalablement identifiés semblent à présent peu ou pas actifs.
Au total, 69 cas autochtones et 6 cas importés ont été identifiés depuis le début de l’année.
L’ARS Océan Indien maintient l’activation du niveau 2A du dispositif ORSEC de lutte contre la dengue :
« Identification d'une circulation virale modérée autochtone - apparition d’un ou plusieurs regroupements de cas ou de plusieurs cas sporadiques. »
Actions menées par l'ARS
Actions de Lutte Anti-Vectorielle
Les équipes de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS OI sont actuellement fortement mobilisées dans les quartiers concernés et procèdent à de nombreuses interventions afin de :
- Rechercher de nouvelles suspicions de dengue et demander à ces personnes de consulter un médecin sans tarder.
- Eliminer ou traiter toutes les situations de proliférations de moustiques (eaux stagnantes dans les pots, soucoupes, déchets, ...).
- Informer les personnes rencontrées sur le risque de transmission de la dengue, et les moyens de prévention : éliminer les gîtes larvaires et se protéger contre les piqûres de moustiques.
- Procéder à des traitements insecticides de jour dans les cours et jardins.
- Procéder à des pulvérisations insecticides de nuit dans l'ensemble des zones concernées.
En 2017, les équipes de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS OI sont intervenues dans 196 zones pour limiter la transmission du virus de la dengue. Ces périmètres incluent l’ensemble des interventions réalisées autour des malades infectés par ce virus (importés et autochtones), c'est-à-dire : les foyers de circulation active ainsi que les lieux de fréquentations des personnes susceptibles de favoriser la diffusion du virus.
Ces actions se sont concrétisées par la réalisation de 14 500 visites à domicile. Au cours de ces visites 2 000 habitations disposaient d’au moins un gîte larvaire (éliminés ou traités sur l’instant) et près de 11 000 traitements de cours et jardins ont été réalisés pour éliminer les moustiques adultes.
De plus, les actions conjointes avec les services communaux et intercommunaux ont permis d’éliminer un grand nombre de gîtes présents sur les voiries et dans les jardins (encombrants, véhicules hors d’usages...) et de renforcer l’entretien des espaces publics dans les foyers de transmission du virus.
Du fait du passage en niveau 2A du dispositif ORSEC, un renforcement de la mobilisation des communes et intercommunalités concernées, aux côtés de la Lutte Anti-Vectorielle, est engagé pour l'élimination systématique des situations de prolifération des moustiques vecteurs et l’adoption par chaque individu des bons gestes de protection et de lutte.
Informations auprès des Professionnels de Santé
Les médecins des secteurs concernés sont sensibilisés à l’importance de continuer à prescrire des confirmations biologiques auprès des cas suspects pour permettre de suivre l’évolution de la situation épidémiologique dans les zones de circulation virale.
L’entrée dans l’hiver austral peut laisser penser à tort que le risque de propagation de la dengue est à présent faible.
La persistance de la circulation du virus nous montre le contraire.
Des gestes simples à adopter
La période actuelle est toujours propice au développement des moustiques, et notamment du moustique tigre, vecteur de la dengue. Ce dernier pond dans de petites collections d’eau stagnante, souvent créées par l’Homme autour de son habitation.
La lutte contre les moustiques repose avant tout sur des gestes simples à mettre en œuvre au quotidien :
- Eliminer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets, vider les petits récipients, …).
- Eliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires
- Se protéger des piqûres (port de vêtements longs, utilisation de répulsifs et de moustiquaires), y compris quand on est malade pour ne pas contaminer son entourage.
La mobilisation de tous dans la lutte contre les moustiques vecteurs est nécessaire, pour empêcher la circulation du virus et limiter les risques de reprise épidémique au retour de l’été austral, lorsque les conditions météorologiques seront plus favorables aux moustiques.
Consulter un médecin en cas d’apparition des symptômes
Pour éviter la propagation du virus, l’ARS Océan Indien rappelle qu’il est impératif, en cas d’apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements, saignements ou fatigue :
- De consulter rapidement un médecin.
- De continuer à se protéger des piqûres de moustiques.
Rappel sur la dengue
La dengue est une maladie transmise par les piqûres de moustique (à La Réunion, par le moustique tigre, Aedes albopictus).
Dans sa forme classique, la dengue se caractérise par une fièvre d’apparition brutale accompagnée d’un ou plusieurs des symptômes suivants :
- Frissons
- Maux de tête
- Douleurs articulaires et/ou musculaires
- Nausées
- Vomissements
Dans 2 à 4% des cas, il peut y avoir évolution vers une forme grave
Source: ARS OI. Le 23/08/2017.