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jeudi 1 juin 2017
L’an dernier, de manière importante, le H1N1 a circulé avec un impact assez fort à La Réunion, occasionnant 19 décès
Le gouvernement de l’île Maurice a confirmé hier le décès de patients atteints de la grippe. En cause, la souche H1N1 qui rappelle l’inquiétude soulevée en 2009 par la souche sous sa forme de grippe aviaire. Les autorités sanitaires françaises se veulent rassurantes mais rappellent les bons gestes à adopter.
Le virus grippal qu’on dit pandémique, circule en permanence et il fait l’objet de vagues régulières et saisonnières avec différentes souches", commence par cadrer Olivier Reilhès, directeur adjoint Veille et Sécurité sanitaire à l’ARS OI.
Nous avons ici à La Réunion régulièrement la souche H1N1", informe-t-il, mais force est de reconnaître que ses conséquences ne marquent pas les esprits comme peuvent l’être les cas mauriciens, avec des patients qui étaient de retour d’un séjour en Asie.
L’an dernier, de manière importante, le H1N1 a circulé avec un impact assez fort à La Réunion. On a comptabilisé 68 hospitalisations et 19 décès. C’est d’ailleurs sur ces chiffres, "importants rapportés à la population de La Réunion", que l’ARS dirige depuis quelques jours une campagne de sensibilisation au vaccin.
Elle s'adresse aux personnes dites "fragiles. Sous ce terme, l’Agence régionale de santé de l'Océan Indien inclut les + de 65 ans, a fortiori ceux qui vivent avec certaines maladies chroniques (diabète, maladies cardio-vasculaires), les femmes enceintes, les personnes obèses, "et on les oublie souvent, les personnels hospitaliers et de maisons de retraite", ces derniers étant en contact permanent avec des personnes malades.
Les Réunionnais très frileux à l’idée du vaccin .
Là on entre dans la saison hivernale. Il y a une forte probabilité qu’il y ait une épidémie de grippe. Après, ce que l’on ne sait pas, c’est la durée et l’intensité de la grippe. Certaines années elle engendre très peu de formes graves", informe-t-il.
A la question de savoir si les autorités, à commencer par les points d’entrée d’un territoire - on pense notamment aux aéroports - sont en mesure de déceler les porteurs du virus lors de leur admission sur le territoire, l’ARS rappelle les conseils à suivre comme seule arme préventive.
"Il est très difficile voire impossible de voir la circulation des virus grippaux sur un territoire. L’enjeu tient dans les moyens de prévention et de cibler la prévention sur le vaccin anti-grippale - vaccin qui contient d’ailleurs la souche H1N1 mais aussi lutte contre d’autres virus grippaux - et qui est très préconisé sur les personnes fragiles."
A La Réunion, les états grippaux sont pris souvent à la légère. Le spécialiste révèle que la couverture vaccinale demeure très faible. "Elle est assez stable, autour de 35% de personnes font le choix de se faire vacciner sur cette population de personnes fragiles", indique Olivier Reilhès.
Les premiers signes qui doivent alerter sont classiques, mais c’est plutôt leur soudaineté qui doit interpeller : "une forte fièvre souvent d’apparition brutale, des maux de tête, une faiblesse musculaire, de la toux et des maux de gorge classiques ORL". Le virus se transmet de personne à personne. Pour éviter sa propagation, des gestes simples mais souvent négligés : se laver les mains et porter un masque pour éviter, lors de toux ou d’éternuement, que les personnes saines n’inhalent les gouttelettes infectieuses.
Source Zinfos974Mercredi 31 Mai 2017 - 18:04
ludovic.grondin
Le gouvernement de l’île Maurice a confirmé hier le décès de patients atteints de la grippe. En cause, la souche H1N1 qui rappelle l’inquiétude soulevée en 2009 par la souche sous sa forme de grippe aviaire. Les autorités sanitaires françaises se veulent rassurantes mais rappellent les bons gestes à adopter.
Le virus grippal qu’on dit pandémique, circule en permanence et il fait l’objet de vagues régulières et saisonnières avec différentes souches", commence par cadrer Olivier Reilhès, directeur adjoint Veille et Sécurité sanitaire à l’ARS OI.
Nous avons ici à La Réunion régulièrement la souche H1N1", informe-t-il, mais force est de reconnaître que ses conséquences ne marquent pas les esprits comme peuvent l’être les cas mauriciens, avec des patients qui étaient de retour d’un séjour en Asie.
L’an dernier, de manière importante, le H1N1 a circulé avec un impact assez fort à La Réunion. On a comptabilisé 68 hospitalisations et 19 décès. C’est d’ailleurs sur ces chiffres, "importants rapportés à la population de La Réunion", que l’ARS dirige depuis quelques jours une campagne de sensibilisation au vaccin.
Elle s'adresse aux personnes dites "fragiles. Sous ce terme, l’Agence régionale de santé de l'Océan Indien inclut les + de 65 ans, a fortiori ceux qui vivent avec certaines maladies chroniques (diabète, maladies cardio-vasculaires), les femmes enceintes, les personnes obèses, "et on les oublie souvent, les personnels hospitaliers et de maisons de retraite", ces derniers étant en contact permanent avec des personnes malades.
Les Réunionnais très frileux à l’idée du vaccin .
Là on entre dans la saison hivernale. Il y a une forte probabilité qu’il y ait une épidémie de grippe. Après, ce que l’on ne sait pas, c’est la durée et l’intensité de la grippe. Certaines années elle engendre très peu de formes graves", informe-t-il.
A la question de savoir si les autorités, à commencer par les points d’entrée d’un territoire - on pense notamment aux aéroports - sont en mesure de déceler les porteurs du virus lors de leur admission sur le territoire, l’ARS rappelle les conseils à suivre comme seule arme préventive.
"Il est très difficile voire impossible de voir la circulation des virus grippaux sur un territoire. L’enjeu tient dans les moyens de prévention et de cibler la prévention sur le vaccin anti-grippale - vaccin qui contient d’ailleurs la souche H1N1 mais aussi lutte contre d’autres virus grippaux - et qui est très préconisé sur les personnes fragiles."
A La Réunion, les états grippaux sont pris souvent à la légère. Le spécialiste révèle que la couverture vaccinale demeure très faible. "Elle est assez stable, autour de 35% de personnes font le choix de se faire vacciner sur cette population de personnes fragiles", indique Olivier Reilhès.
Les premiers signes qui doivent alerter sont classiques, mais c’est plutôt leur soudaineté qui doit interpeller : "une forte fièvre souvent d’apparition brutale, des maux de tête, une faiblesse musculaire, de la toux et des maux de gorge classiques ORL". Le virus se transmet de personne à personne. Pour éviter sa propagation, des gestes simples mais souvent négligés : se laver les mains et porter un masque pour éviter, lors de toux ou d’éternuement, que les personnes saines n’inhalent les gouttelettes infectieuses.
Source Zinfos974Mercredi 31 Mai 2017 - 18:04
ludovic.grondin