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lundi 29 mai 2017
Des professionnels, des étudiants et des élus ont récemment dialogué avec les personnes âgées et leurs proches
à l'hôtel de ville de Saint-Denis. Le thème du séminaire proposé par l'IRTS : la prise en charge des seniors.
À travers le séminaire organisé cette semaine à l'hôtel de ville de Saint-Denis, l'IRTS et Marion Villez proposaient de réfléchir autrement à l'accompagnement des personnes âgées. "On s'est souvent concentrés sur les besoins des seniors, il est temps de s'intéresser à leur envies", explique la sociologue. La Parisienne est venue sur l'île pour discuter du sujet avec plusieurs professionnels comme Jacques Leroy, directeur de l'Ehpad Oriapa. Le manque de places dans les établissements, les réclamations des admis et de leur famille : des limites évoquées sans tabous Jacques Leroy voit entrer dans sa structure des seniors "de moins en moins autonomes et des proches plus en plus exigeants".
En 2015, la loi ASV (Adaptation de la Société au Vieillissement) renforce les droits des personnes âgées. Les services d'accueil doivent alors penser à de nouveaux modes d'accompagnement et ne veulent pas "interdire aux pensionnaires de prendre du plaisir malgré leur état de santé".
"Le parent de mes parents"
Les attentes des différentes parties sont étudiées. "La progression se fonde sur des échanges et des compromis", estime Bruno Droneau, cadre de formation à l'IRTS. Le 24 avril dernier, des ateliers ont permis aux personnes âgées d'exprimer leurs attentes : se sentir utiles et écoutées.
Du côté des familles, d'autres problèmes se dressent. Les proches souffrent d'aider leurs aînés, mais culpabilisent de les placer dans des Ehpad : "J'aurais aimé devenir le parent de mes parents, mais je dois travailler", regrette Gabrielle Fontaine. Les professionnels promettent de prendre en compte ces limites et d'adapter leur accompagnement. La sociologue et l'IRTS sont parvenus à convaincre les associations et les entreprises d'appliquer de nouvelles mesures : "Les questions sont communes, mais les réponses doivent être singulières. Un professionnel nous a donné rendez-vous en 2018, c'est bon signe", se réjouit Marion Villez.
Cécile Moutiama
Source clicanoo.re
27 MAI 2017
À travers le séminaire organisé cette semaine à l'hôtel de ville de Saint-Denis, l'IRTS et Marion Villez proposaient de réfléchir autrement à l'accompagnement des personnes âgées. "On s'est souvent concentrés sur les besoins des seniors, il est temps de s'intéresser à leur envies", explique la sociologue. La Parisienne est venue sur l'île pour discuter du sujet avec plusieurs professionnels comme Jacques Leroy, directeur de l'Ehpad Oriapa. Le manque de places dans les établissements, les réclamations des admis et de leur famille : des limites évoquées sans tabous Jacques Leroy voit entrer dans sa structure des seniors "de moins en moins autonomes et des proches plus en plus exigeants".
En 2015, la loi ASV (Adaptation de la Société au Vieillissement) renforce les droits des personnes âgées. Les services d'accueil doivent alors penser à de nouveaux modes d'accompagnement et ne veulent pas "interdire aux pensionnaires de prendre du plaisir malgré leur état de santé".
"Le parent de mes parents"
Les attentes des différentes parties sont étudiées. "La progression se fonde sur des échanges et des compromis", estime Bruno Droneau, cadre de formation à l'IRTS. Le 24 avril dernier, des ateliers ont permis aux personnes âgées d'exprimer leurs attentes : se sentir utiles et écoutées.
Du côté des familles, d'autres problèmes se dressent. Les proches souffrent d'aider leurs aînés, mais culpabilisent de les placer dans des Ehpad : "J'aurais aimé devenir le parent de mes parents, mais je dois travailler", regrette Gabrielle Fontaine. Les professionnels promettent de prendre en compte ces limites et d'adapter leur accompagnement. La sociologue et l'IRTS sont parvenus à convaincre les associations et les entreprises d'appliquer de nouvelles mesures : "Les questions sont communes, mais les réponses doivent être singulières. Un professionnel nous a donné rendez-vous en 2018, c'est bon signe", se réjouit Marion Villez.
Cécile Moutiama
Source clicanoo.re
27 MAI 2017