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vendredi 13 janvier 2017
Le nombre de places proposées en deuxième année de médecine va augmenter à l'issue de l'année universitaire 2016-2017
Sur les 478 places supplémentaires, 30 concernent les universités des Outre-mer. Le gouvernement entend ainsi combler un déficit en médecins dans certaines régions.
La ministre de la Santé Marisol Touraine l'avait annoncé en novembre, 478 places supplémentaires seront proposées en deuxième année de médecine à l'issue de l'année universitaire 2016-2017. Au total, ce seront donc 8 124 places qui seront ouvertes, soit une augmentation globale de 6% du nombre d'étudiants en première année de médecine, admis en deuxième année.
Deux places de plus en Guyane, soit une augmentation de… 28%
Parmi les 26 universités concernées, ce sont des Outre-mer qui connaissent les plus fortes augmentations. Ainsi, en Guyane, le chiffre d'étudiants autorisés à poursuivre leurs étude en deuxième année (et ceux pouvant être admis directement) passe de 5 à 7. Soit une augmentation de 28,6%. En Nouvelle Calédonie, ils seront désormais 13 au lieu de 10 (+ 23%), à la Réunion 108 au lieu de 93 (+13,9%). Enfin, en ce qui concerne l'université des Antilles, le chiffre passe de 110 à 120, soit une hausse de 8,3%.
Les Outre-mer, déserts médicaux
En Polynésie, le chiffre reste stable, avec 19 places. Avec l'augmentation du numérus clausus dans certaines universités, le gouvernement entend bien jouer sur la répartition des médecins et encourager les jeunes médecins à s'installer dans des régions ou touchées ou menacées par la désertification médicale.
Ainsi, Mayotte, premier désert médical français ne compte que 98 médecins pour 100 000 habitants, contre 339 en moyenne dans l'Hexagone. Certaines spécialités n'existent pas sur l'île qui ne compte pas de dermatologue et un seul cardiologue pour 212 000 habitants.
A Wallis et Futuna, ce chiffre est à peine plus élevé: 111 médecins pour 100 000 habitants, et il n'est que de 201/100 000 hts en Guyane.
Source: la1ere.francetvinfo.fr. Par Maïté Koda. Le 12/01/2017.
Sur les 478 places supplémentaires, 30 concernent les universités des Outre-mer. Le gouvernement entend ainsi combler un déficit en médecins dans certaines régions.
La ministre de la Santé Marisol Touraine l'avait annoncé en novembre, 478 places supplémentaires seront proposées en deuxième année de médecine à l'issue de l'année universitaire 2016-2017. Au total, ce seront donc 8 124 places qui seront ouvertes, soit une augmentation globale de 6% du nombre d'étudiants en première année de médecine, admis en deuxième année.
Deux places de plus en Guyane, soit une augmentation de… 28%
Parmi les 26 universités concernées, ce sont des Outre-mer qui connaissent les plus fortes augmentations. Ainsi, en Guyane, le chiffre d'étudiants autorisés à poursuivre leurs étude en deuxième année (et ceux pouvant être admis directement) passe de 5 à 7. Soit une augmentation de 28,6%. En Nouvelle Calédonie, ils seront désormais 13 au lieu de 10 (+ 23%), à la Réunion 108 au lieu de 93 (+13,9%). Enfin, en ce qui concerne l'université des Antilles, le chiffre passe de 110 à 120, soit une hausse de 8,3%.
Les Outre-mer, déserts médicaux
En Polynésie, le chiffre reste stable, avec 19 places. Avec l'augmentation du numérus clausus dans certaines universités, le gouvernement entend bien jouer sur la répartition des médecins et encourager les jeunes médecins à s'installer dans des régions ou touchées ou menacées par la désertification médicale.
Ainsi, Mayotte, premier désert médical français ne compte que 98 médecins pour 100 000 habitants, contre 339 en moyenne dans l'Hexagone. Certaines spécialités n'existent pas sur l'île qui ne compte pas de dermatologue et un seul cardiologue pour 212 000 habitants.
A Wallis et Futuna, ce chiffre est à peine plus élevé: 111 médecins pour 100 000 habitants, et il n'est que de 201/100 000 hts en Guyane.
Source: la1ere.francetvinfo.fr. Par Maïté Koda. Le 12/01/2017.