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FJ
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lundi 7 novembre 2016
Je suis infirmier(e) libéral(e). Je suis infirmier(e) en psychiatrie. Je suis infirmier(e) en réanimation. Je suis infirmier(e) en pédiatrie.Je suis infirmier(e) en EHPAD. Je suis infirmier(e) en centre de dialyse… Je suis...
A quelques jours de la grande mobilisation infirmière, le 8 novembre prochain, ce texte, partagé par une infirmière blogueuse, « Une infirmière à la maison. Pensées, réflexions et anecdotes d'une infirmière libre" s'avère particulièrement de circonstance en clamant haut et fort : « Il est temps que l'on se respecte, tous, pour enfin pouvoir s'unir et faire bloc ».
Il n'y a pas deux exercices identiques de notre profession, mais il n'y a pas non plus, sur le fond, un fossé aussi grand qu'on le croit et qui séparerait deux spécialités, le but de la prise en soin étant commun : préserver la santé du patient. L'approche est certes différente, par exemple, entre un service de réanimation chirurgicale et un EHPAD. Mais travailler respectivement dans ces deux endroits requiert des compétences pointues en terme de soins infirmiers. Dans le premier, le travail se fait sur du court terme, souvent dans l'urgence.
La mobilisation de connaissances techniques, théoriques et une attention particulière à un relationnel spécifique face à une situation qui peut vite se modifier et dont l'issue est incertaine, sont essentielles. En EHPAD, l'accent sera mis sur l'accompagnement ou comment aider au mieux les patients à traverser le grand âge, appréhender toutes les pathologies et dépendances qui peuvent survenir, en limiter l'impact sur des vies fragilisées et cela sur tous les plans : physique, psychologique, social. Il est nécéssaire de voir au delà, se projeter avec et pour la personne que l'on soigne.
Alors arrêtons de nous diviser sur la forme et prenons en compte l'essentiel.
Peu importe l'endroit ou la façon dont on exerce, au centre de notre pratique il y a toujours une vie. Et il n'y a pas une vie plus précieuse qu'une autre, du nouveau-né prématuré à la personne vieillissante. Toute problématique est importante.Tous les secteurs de notre métier sont importants. Le fait que certains attirent plus, semblent plus valorisants, n'est que le reflet d'une société dans laquelle sont favorisés la réalisation d'objectifs à court terme, ce qui impressionne, choque, qui va vite et qui donne du résultat (positif ou négatif). Les soins auprès de personnes âgées ou en situation de handicaps chroniques, physiques ou mentaux, ne rentrent pas dans ce registre, sont moins mis en avant mais n'en sont pas moins complexes.
Tous les secteurs et modes d'exercice,sans exception, demandent une exigence de pratique. Il n'y en a pas un plus "simple", plus "cool" qu'un autre et il n'y en a pas de moins passionnants. Ils le sont tous, si l'on prend la peine de s'y impliquer. Ils sont aussi et malheureusement tous touchés par une dégradation des conditions de travail, une précarité de plus en plus importante concernant l'emploi, par le chômage dans certaines régions… Personne n'est épargné. Nous en souffrons tous. Nous sommes tous conscients de l'urgence de la situation.
Alors arrêtons de nous diviser sur la forme et prenons en compte l'essentiel. Se rassembler au sein d'une profession aussi vaste que la nôtre demande un respect du rôle que chacun y exerce. Je suis infirmière libérale. Je suis infirmier(e) en hôpital de jour en psychiatrie. Je suis infirmier(e) en SMUR. Je suis infirmier(e) en pédiatrie. Je suis infirmier(e) en EHPAD. Je suis infirmier(e) en centre de dialyse… Abandonnons la première personne. Gardons le "je" pour nos proches, qui en ont plus que besoin. Il est temps que l'on se respecte, tous, pour enfin pouvoir s'unir et faire bloc.
Ce texte a été publié le 13 octobre 2016 par la blogueuse « Une infirmière à la maison. Pensées, réflexions et anecdotes d'une infirmière libre » que nous remercions de ce texte fédérateur particulièrement de circonstance.
Source: infirmiers.com. Le 04/11/2016.
A quelques jours de la grande mobilisation infirmière, le 8 novembre prochain, ce texte, partagé par une infirmière blogueuse, « Une infirmière à la maison. Pensées, réflexions et anecdotes d'une infirmière libre" s'avère particulièrement de circonstance en clamant haut et fort : « Il est temps que l'on se respecte, tous, pour enfin pouvoir s'unir et faire bloc ».
Il n'y a pas deux exercices identiques de notre profession, mais il n'y a pas non plus, sur le fond, un fossé aussi grand qu'on le croit et qui séparerait deux spécialités, le but de la prise en soin étant commun : préserver la santé du patient. L'approche est certes différente, par exemple, entre un service de réanimation chirurgicale et un EHPAD. Mais travailler respectivement dans ces deux endroits requiert des compétences pointues en terme de soins infirmiers. Dans le premier, le travail se fait sur du court terme, souvent dans l'urgence.
La mobilisation de connaissances techniques, théoriques et une attention particulière à un relationnel spécifique face à une situation qui peut vite se modifier et dont l'issue est incertaine, sont essentielles. En EHPAD, l'accent sera mis sur l'accompagnement ou comment aider au mieux les patients à traverser le grand âge, appréhender toutes les pathologies et dépendances qui peuvent survenir, en limiter l'impact sur des vies fragilisées et cela sur tous les plans : physique, psychologique, social. Il est nécéssaire de voir au delà, se projeter avec et pour la personne que l'on soigne.
Alors arrêtons de nous diviser sur la forme et prenons en compte l'essentiel.
Peu importe l'endroit ou la façon dont on exerce, au centre de notre pratique il y a toujours une vie. Et il n'y a pas une vie plus précieuse qu'une autre, du nouveau-né prématuré à la personne vieillissante. Toute problématique est importante.Tous les secteurs de notre métier sont importants. Le fait que certains attirent plus, semblent plus valorisants, n'est que le reflet d'une société dans laquelle sont favorisés la réalisation d'objectifs à court terme, ce qui impressionne, choque, qui va vite et qui donne du résultat (positif ou négatif). Les soins auprès de personnes âgées ou en situation de handicaps chroniques, physiques ou mentaux, ne rentrent pas dans ce registre, sont moins mis en avant mais n'en sont pas moins complexes.
Tous les secteurs et modes d'exercice,sans exception, demandent une exigence de pratique. Il n'y en a pas un plus "simple", plus "cool" qu'un autre et il n'y en a pas de moins passionnants. Ils le sont tous, si l'on prend la peine de s'y impliquer. Ils sont aussi et malheureusement tous touchés par une dégradation des conditions de travail, une précarité de plus en plus importante concernant l'emploi, par le chômage dans certaines régions… Personne n'est épargné. Nous en souffrons tous. Nous sommes tous conscients de l'urgence de la situation.
Alors arrêtons de nous diviser sur la forme et prenons en compte l'essentiel. Se rassembler au sein d'une profession aussi vaste que la nôtre demande un respect du rôle que chacun y exerce. Je suis infirmière libérale. Je suis infirmier(e) en hôpital de jour en psychiatrie. Je suis infirmier(e) en SMUR. Je suis infirmier(e) en pédiatrie. Je suis infirmier(e) en EHPAD. Je suis infirmier(e) en centre de dialyse… Abandonnons la première personne. Gardons le "je" pour nos proches, qui en ont plus que besoin. Il est temps que l'on se respecte, tous, pour enfin pouvoir s'unir et faire bloc.
Ce texte a été publié le 13 octobre 2016 par la blogueuse « Une infirmière à la maison. Pensées, réflexions et anecdotes d'une infirmière libre » que nous remercions de ce texte fédérateur particulièrement de circonstance.
Source: infirmiers.com. Le 04/11/2016.