Created by
FJ
Created
lundi 26 septembre 2016
Comment les Réunionnais perçoivent-ils leur état de santé ? Quels sont les problèmes de santé qu’ils rencontrent ?
Comment accèdent-ils aux soins ? Afin de mieux connaître la perception et les comportements des Réunionnais vis-à-vis du système de santé, l’ARS OI, la CGSS, le RSI, la DRSM et l’UNOCAM ont lancé en 2014 une enquête auprès de la population. Les résultats publiés ce 23 septembre vont permettre d’adapter les politiques locales de santé afin de renforcer l’accès aux droits, aux services et aux soins et de mieux répondre aux besoins de santé de la population.
Publié le 23 septembre 2016
Objectifs et déroulement de l’enquête
L’enquête a été réalisée à l’initiative de l’ensemble des acteurs concernés par ces problématiques : l’ARS Océan Indien (ARS OI), la Caisse Générale de Sécurité Sociale (CGSS), le Régime Social des Indépendants (RSI), la Direction Régionale du Service Médical de La Réunion (DRSM) et les organismes complémentaires d’assurance maladie (UNOCAM).
Les interviews ont été effectuées par téléphone d’avril à juillet 2014, auprès de 1.606 réunionnais âgés de 18 ans et plus, choisis de manière aléatoire.
L'enquête apporte de nombreuses réponses sur les comportements de recours aux soins de la population et sur sa perception de sa santé.
Les principaux résultats
L’étude met en exergue des informations sur les thématiques suivantes :
• la couverture maladie
• les problèmes de santé
• les comportements vis-à-vis de sa santé
• l'accès aux soins
• les comportements préventifs au regard du dépistage
• le renoncement aux soins
• l'attitude face aux génériques - automédication
Retrouvez les résultats détaillés dans la publication : Télécharger
Enseignements pour l’évolution des politiques et des actions de santé à la Réunion
Cette enquête révèle des comportements et des appréciations des réunionnais à l’égard de leur système de santé, qui ne sont pas en décalage avec les résultats d’études similaires en France métropolitaine : malgré un taux de chômage important, un niveau de ressources très en retrait des moyennes nationales, les Réunionnais ont des comportements de recours aux soins très proches de l’ensemble de la population nationale.
La couverture maladie universelle remplit pleinement son rôle protecteur puisque les réunionnais bénéficiaires de la CMU-C renoncent moins aux soins. Ces résultats témoignent du bien-fondé de l’élargissement de la protection maladie aux publics les plus précaires, effectif depuis 2000.
Les Réunionnais ont bien intégré le parcours coordonné de soins et leur médecin généraliste se révèle comme le pivot de l’offre de premier recours, accessible tant du point de vue des distances que du délai d’attente ou de rendez-vous. Des difficultés d’accès aux soins, en matière de délais, sont relevées dans certaines spécialités, mais ce constat est là encore proche des situations observées en métropole.
Ceci conforte la nécessité de poursuivre les actions en faveurs :
• du renforcement de l’offre de formation médical,
• des soutiens aux maisons de santé pluridisciplinaires, et modes d’exercice coordonné
• de l’incitation à l’installation dans les zones sous dotées en professionnels de santé.
Les résultats de l’enquête mettent également en exergue certains points de vigilance sur le recours aux soins en matière de prévention :
• la méconnaissance des cancers et le non intérêt des Réunionnais à se faire dépister, alors que l’incidence des cancers augmente d’années en années de par le vieillissement de la population,
• la part importante de réfractaires à l’usage de médicaments génériques.
Ces éléments incitent à la vigilance et invitent à la réflexion d’actions ciblées et concertées entre les partenaires, en matière de prévention et de promotion de la santé, et de qualité du recours aux soins.
Ils confortent les orientations prises dans la mise en œuvre des politiques régionales de santé pour :
• mieux cibler les publics fragiles ou cumulant des facteurs de risques dans les actions de promotion de la santé,
• améliorer le recours aux dépistages,
• soutenir la démographie des professionnels médicaux, notamment spécialistes, et maintenir une offre de soins de qualité et accessible
• renforcer la coordination des parcours pour garantir un suivi médical régulier et prévenir les hospitalisations et traitements évitables.
• mettre davantage l’accent sur la prévention et la promotion de la santé.
Publié le 23 septembre 2016
Objectifs et déroulement de l’enquête
L’enquête a été réalisée à l’initiative de l’ensemble des acteurs concernés par ces problématiques : l’ARS Océan Indien (ARS OI), la Caisse Générale de Sécurité Sociale (CGSS), le Régime Social des Indépendants (RSI), la Direction Régionale du Service Médical de La Réunion (DRSM) et les organismes complémentaires d’assurance maladie (UNOCAM).
Les interviews ont été effectuées par téléphone d’avril à juillet 2014, auprès de 1.606 réunionnais âgés de 18 ans et plus, choisis de manière aléatoire.
L'enquête apporte de nombreuses réponses sur les comportements de recours aux soins de la population et sur sa perception de sa santé.
Les principaux résultats
L’étude met en exergue des informations sur les thématiques suivantes :
• la couverture maladie
• les problèmes de santé
• les comportements vis-à-vis de sa santé
• l'accès aux soins
• les comportements préventifs au regard du dépistage
• le renoncement aux soins
• l'attitude face aux génériques - automédication
Retrouvez les résultats détaillés dans la publication : Télécharger
Enseignements pour l’évolution des politiques et des actions de santé à la Réunion
Cette enquête révèle des comportements et des appréciations des réunionnais à l’égard de leur système de santé, qui ne sont pas en décalage avec les résultats d’études similaires en France métropolitaine : malgré un taux de chômage important, un niveau de ressources très en retrait des moyennes nationales, les Réunionnais ont des comportements de recours aux soins très proches de l’ensemble de la population nationale.
La couverture maladie universelle remplit pleinement son rôle protecteur puisque les réunionnais bénéficiaires de la CMU-C renoncent moins aux soins. Ces résultats témoignent du bien-fondé de l’élargissement de la protection maladie aux publics les plus précaires, effectif depuis 2000.
Les Réunionnais ont bien intégré le parcours coordonné de soins et leur médecin généraliste se révèle comme le pivot de l’offre de premier recours, accessible tant du point de vue des distances que du délai d’attente ou de rendez-vous. Des difficultés d’accès aux soins, en matière de délais, sont relevées dans certaines spécialités, mais ce constat est là encore proche des situations observées en métropole.
Ceci conforte la nécessité de poursuivre les actions en faveurs :
• du renforcement de l’offre de formation médical,
• des soutiens aux maisons de santé pluridisciplinaires, et modes d’exercice coordonné
• de l’incitation à l’installation dans les zones sous dotées en professionnels de santé.
Les résultats de l’enquête mettent également en exergue certains points de vigilance sur le recours aux soins en matière de prévention :
• la méconnaissance des cancers et le non intérêt des Réunionnais à se faire dépister, alors que l’incidence des cancers augmente d’années en années de par le vieillissement de la population,
• la part importante de réfractaires à l’usage de médicaments génériques.
Ces éléments incitent à la vigilance et invitent à la réflexion d’actions ciblées et concertées entre les partenaires, en matière de prévention et de promotion de la santé, et de qualité du recours aux soins.
Ils confortent les orientations prises dans la mise en œuvre des politiques régionales de santé pour :
• mieux cibler les publics fragiles ou cumulant des facteurs de risques dans les actions de promotion de la santé,
• améliorer le recours aux dépistages,
• soutenir la démographie des professionnels médicaux, notamment spécialistes, et maintenir une offre de soins de qualité et accessible
• renforcer la coordination des parcours pour garantir un suivi médical régulier et prévenir les hospitalisations et traitements évitables.
• mettre davantage l’accent sur la prévention et la promotion de la santé.
Source ARS OI le 23/09/2016