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FJ
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vendredi 19 août 2016
Des épidémies de maladies transmises par les moustiques sont actuellement en cours à travers le monde (la dengue en Asie du Sud-Est, le zika en Amérique du Sud et dans les Caraïbes).
En cette période de retour de vacances, le risque d’importation de ces maladies est particulièrement élevé. Aussi, l’ARS Océan Indien rappelle aux voyageurs en provenance de zones à risque, l’importance de continuer à se protéger contre les piqures de moustiques à leur retour à La Réunion et à Mayotte, et de consulter rapidement leur médecin traitant, en cas d’apparition de symptômes pouvant laisser penser à l’une de ces maladies.
Situation épidémiologique
A La Réunion et à Mayotte
A l’heure actuelle, aucune circulation active de chikungunya ou de zika n’est observée à La Réunion. L’île a été touchée en début d’année par un épisode de dengue (231 cas autochtones au total). Les derniers cas rapportés remontent à début juillet. Pour autant, il est encore trop tôt pour confirmer la fin de cet épisode, car le maintien d’une diffusion du virus à bas bruit dans certains secteurs n’est pas exclu.
A Mayotte, aucune circulation active de chikungunya, de dengue ou de zika n’est observée à ce jour.
Au niveau international
De nombreux pays en zone tropicale connaissent actuellement des épidémies ou une circulation permanente de maladies transmises par les moustiques :
• La dengue : aux Seychelles, en Asie du Sud-Est (Inde, Thaïlande, Sri Lanka, Malaisie, Cambodge, Singapour, Philippines, Indonésie,…) et dans le Pacifique (Polynésie Française, Nouvelle Calédonie…).
• Le zika : aux Antilles et en Guyane, dans presque tous les pays d’Amérique du Sud et des Caraïbes.
• Le paludisme : à Madagascar, aux Comores et en Afrique de l’Est.
-
Risque d’introduction et de transmission
Si un voyageur ne s’est pas suffisamment protégé contre les piqures de moustiques pendant son séjour dans une zone à risque, il peut être contaminé, parfois sans le savoir (il peut ne pas avoir de signes cliniques de la maladie). A son retour, il peut être porteur de la maladie et l’introduire sur le territoire. S’il se fait piquer par des moustiques dans les jours suivants son retour, il peut alors être à l’origine de la propagation de la maladie dans son entourage.
En ce qui concerne les virus de la dengue, du chikungunya ou zika, une personne est « virémique » (porteuse du virus dans son organisme), en général pendant 10 à 15 jours après sa contamination par une piqure de moustique.
.
Recommandations aux voyageurs de retour de vacances
Maladies transmises par les moustiques
L’ARS OI rappelle aux voyageurs en provenance de zones où circulent des maladies transmises par des moustiques, l’importance des gestes de prévention afin de limiter les risques d’importation sur le territoire :
• Se protéger des piqûres de moustiques :
pendant au moins une semaine à 10 jours après l’arrivée dans l’île : répulsifs, vêtements longs, dormir sous moustiquaire…,
• Eliminer les gîtes larvaires autour de la maison et dans le jardin :
vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, vider les petits récipients, …
• En cas d’apparition d’une fièvre même modérée, de douleurs musculaires ou d'une grande fatigue, éventuellement associées à des éruptions cutanées :
- consulter rapidement son médecin en lui indiquant les pays visités.
. - continuer impérativement à se protéger des piqûres de moustiques pendant au
moins une semaine pour éviter de contaminer son entourage.
Autres maladies
Si les maladies transmises par les moustiques représentent un risque important pour Mayotte et La Réunion et font l’objet d’une attention toute particulière, d’autres maladies peuvent aussi être introduites lors d’un retour de voyage et représenter également une menace. C’est le cas par exemple, de la rougeole qui n’est pas présente dans les deux îles, mais qui circule actuellement dans certains pays d’Europe et d’Asie.
Par conséquent, l’ARS OI recommande de consulter rapidement un médecin traitant, en cas d’apparition de symptômes inhabituels et notamment de fièvre, dans les jours suivants un retour de voyage.
Source ARSOI /Publié le 16 août 2016
En cette période de retour de vacances, le risque d’importation de ces maladies est particulièrement élevé. Aussi, l’ARS Océan Indien rappelle aux voyageurs en provenance de zones à risque, l’importance de continuer à se protéger contre les piqures de moustiques à leur retour à La Réunion et à Mayotte, et de consulter rapidement leur médecin traitant, en cas d’apparition de symptômes pouvant laisser penser à l’une de ces maladies.
Situation épidémiologique
A La Réunion et à Mayotte
A l’heure actuelle, aucune circulation active de chikungunya ou de zika n’est observée à La Réunion. L’île a été touchée en début d’année par un épisode de dengue (231 cas autochtones au total). Les derniers cas rapportés remontent à début juillet. Pour autant, il est encore trop tôt pour confirmer la fin de cet épisode, car le maintien d’une diffusion du virus à bas bruit dans certains secteurs n’est pas exclu.
A Mayotte, aucune circulation active de chikungunya, de dengue ou de zika n’est observée à ce jour.
Au niveau international
De nombreux pays en zone tropicale connaissent actuellement des épidémies ou une circulation permanente de maladies transmises par les moustiques :
• La dengue : aux Seychelles, en Asie du Sud-Est (Inde, Thaïlande, Sri Lanka, Malaisie, Cambodge, Singapour, Philippines, Indonésie,…) et dans le Pacifique (Polynésie Française, Nouvelle Calédonie…).
• Le zika : aux Antilles et en Guyane, dans presque tous les pays d’Amérique du Sud et des Caraïbes.
• Le paludisme : à Madagascar, aux Comores et en Afrique de l’Est.
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Risque d’introduction et de transmission
Si un voyageur ne s’est pas suffisamment protégé contre les piqures de moustiques pendant son séjour dans une zone à risque, il peut être contaminé, parfois sans le savoir (il peut ne pas avoir de signes cliniques de la maladie). A son retour, il peut être porteur de la maladie et l’introduire sur le territoire. S’il se fait piquer par des moustiques dans les jours suivants son retour, il peut alors être à l’origine de la propagation de la maladie dans son entourage.
En ce qui concerne les virus de la dengue, du chikungunya ou zika, une personne est « virémique » (porteuse du virus dans son organisme), en général pendant 10 à 15 jours après sa contamination par une piqure de moustique.
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Recommandations aux voyageurs de retour de vacances
Maladies transmises par les moustiques
L’ARS OI rappelle aux voyageurs en provenance de zones où circulent des maladies transmises par des moustiques, l’importance des gestes de prévention afin de limiter les risques d’importation sur le territoire :
• Se protéger des piqûres de moustiques :
pendant au moins une semaine à 10 jours après l’arrivée dans l’île : répulsifs, vêtements longs, dormir sous moustiquaire…,
• Eliminer les gîtes larvaires autour de la maison et dans le jardin :
vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, vider les petits récipients, …
• En cas d’apparition d’une fièvre même modérée, de douleurs musculaires ou d'une grande fatigue, éventuellement associées à des éruptions cutanées :
- consulter rapidement son médecin en lui indiquant les pays visités.
. - continuer impérativement à se protéger des piqûres de moustiques pendant au
moins une semaine pour éviter de contaminer son entourage.
Autres maladies
Si les maladies transmises par les moustiques représentent un risque important pour Mayotte et La Réunion et font l’objet d’une attention toute particulière, d’autres maladies peuvent aussi être introduites lors d’un retour de voyage et représenter également une menace. C’est le cas par exemple, de la rougeole qui n’est pas présente dans les deux îles, mais qui circule actuellement dans certains pays d’Europe et d’Asie.
Par conséquent, l’ARS OI recommande de consulter rapidement un médecin traitant, en cas d’apparition de symptômes inhabituels et notamment de fièvre, dans les jours suivants un retour de voyage.
Source ARSOI /Publié le 16 août 2016