Created by
FJ
Created
vendredi 12 août 2016
Le risque que La Réunion soit touchée est "très élevé"
Depuis plusieurs jours, les exploitations de Maurice et Rodrigues doivent faire face à la multiplication de cas de fièvre aphteuse déclarés par les animaux. Le risque que La Réunion soit touchée à son tour étant jugé très élevé, la plus grande vigilance est de mise.
Le milieu de l'élevage est dans la tourmente. Alors que Maurice, et surtout Rodrigues, sont sévèrement touchées par une épidémie de fièvre aphteuse (maladie touchant les bovins, les porcs, les petits ruminants et les cervidés), le risque que La Réunion le soit à son tour est jugé très élevé.
"Sur 10, on évalue ce risque entre 7 et 8, étant donné les nombreux échanges entre La Réunion et ces deux îles", explique en effet Olivier Esnault, vétérinaire au sein du Groupement de Défense Sanitaire (GDS). "Le risque provient des voyageurs. Le virus peut se trouver par exemple sur des vêtements, des chaussures, et être ramené ici par les passagers. Il peut aussi se trouver dans de la viande crue ou mal cuite", précise-t-il rappelant qu'il est interdit de ramener des denrées d'origine animale.
"Il faut respecter les mesures de bio-sécurité"
Si elle ne présente pas de danger pour la santé de l'homme, pour les éleveurs, l'arrivée de cette maladie sur notre île serait catastrophique. "Lorsqu'une bête est malade, il faut abattre tout le troupeau, c'est la règle fixée par l'Etat", souligne le vétérinaire, alors que cette pathologie est particulièrement contagieuse.
Pour éviter que les bêtes réunionnaises ne soient contaminées, des mesures de prévention sont mises en oeuvre. "Il faut respecter les mesures de bio-sécurité. Tous les personnels qui rentrent dans des élevages doivent porter des équipements spéciaux, les éleveurs doivent s'équiper d'un pédiluve pour désinfecter les bottes et tenir un registre des visiteurs", détaille Olivier Esnault.
Une vigilance plus que nécessaire eu égard aux conséquences désastreuses de la fièvre aphteuse.
Source Zinfos 974 /le 12/08/2016
Depuis plusieurs jours, les exploitations de Maurice et Rodrigues doivent faire face à la multiplication de cas de fièvre aphteuse déclarés par les animaux. Le risque que La Réunion soit touchée à son tour étant jugé très élevé, la plus grande vigilance est de mise.
Le milieu de l'élevage est dans la tourmente. Alors que Maurice, et surtout Rodrigues, sont sévèrement touchées par une épidémie de fièvre aphteuse (maladie touchant les bovins, les porcs, les petits ruminants et les cervidés), le risque que La Réunion le soit à son tour est jugé très élevé.
"Sur 10, on évalue ce risque entre 7 et 8, étant donné les nombreux échanges entre La Réunion et ces deux îles", explique en effet Olivier Esnault, vétérinaire au sein du Groupement de Défense Sanitaire (GDS). "Le risque provient des voyageurs. Le virus peut se trouver par exemple sur des vêtements, des chaussures, et être ramené ici par les passagers. Il peut aussi se trouver dans de la viande crue ou mal cuite", précise-t-il rappelant qu'il est interdit de ramener des denrées d'origine animale.
"Il faut respecter les mesures de bio-sécurité"
Si elle ne présente pas de danger pour la santé de l'homme, pour les éleveurs, l'arrivée de cette maladie sur notre île serait catastrophique. "Lorsqu'une bête est malade, il faut abattre tout le troupeau, c'est la règle fixée par l'Etat", souligne le vétérinaire, alors que cette pathologie est particulièrement contagieuse.
Pour éviter que les bêtes réunionnaises ne soient contaminées, des mesures de prévention sont mises en oeuvre. "Il faut respecter les mesures de bio-sécurité. Tous les personnels qui rentrent dans des élevages doivent porter des équipements spéciaux, les éleveurs doivent s'équiper d'un pédiluve pour désinfecter les bottes et tenir un registre des visiteurs", détaille Olivier Esnault.
Une vigilance plus que nécessaire eu égard aux conséquences désastreuses de la fièvre aphteuse.
Source Zinfos 974 /le 12/08/2016