Chikungunya, Un cinquième cas détecté à Saint-Louis.
La Réunion fait face à un cinquième cas autochtone de chikungunya, cette fois-ci à Saint-Louis. L'Agence Régionale de Santé (ARS) intensifie ses actions de prévention et de lutte contre les moustiques dans l'île. Les autorités appellent la population à la vigilance pour freiner la propagation du virus.
Un cinquième cas autochtone de chikungunya a été confirmé à La Réunion, cette fois-ci dans la commune de Saint-Louis. L’Agence Régionale de Santé (ARS) a déclaré que la personne concernée, diagnostiquée par PCR, n’avait pas voyagé récemment et ne présente aucun lien direct avec les quatre premiers cas survenus à Saint-Gilles-les-Bains.
Les équipes de l’ARS, en coordination avec les services communaux, interviendront dès demain à Saint-Louis pour mener des actions de sensibilisation auprès des habitants et procéder à des traitements autour des domiciles. Parallèlement, les équipes restent mobilisées à Saint-Gilles-les-Bains, où les premières interventions avaient été mises en place.
Un risque épidémique croissant
Avec ce nouveau cas à Saint-Louis, la situation épidémique sur l’île inquiète les autorités sanitaires. Le nombre de cas confirmés (quatre à Saint-Gilles et un à Saint-Louis) laisse penser à une circulation active du virus dans plusieurs communes de l’île.
Face à cette situation, l’ARS a intensifié ses actions de prévention et de lutte contre les moustiques. Les habitants de toute l’île, y compris ceux de Saint-Louis et de Saint-Gilles-les-Bains, sont appelés à redoubler de vigilance en se protégeant des piqûres de moustiques, en éliminant les gîtes larvaires et en consultant rapidement un médecin dès l’apparition de symptômes.
Des mesures de lutte renforcées
Dans les deux communes concernées, la stratégie d’intervention mise en place par l’ARS comprend plusieurs volets :
- Encouragement à consulter un médecin et à réaliser des tests en laboratoire en cas de symptômes évocateurs du chikungunya ;
- Traitements insecticides et larvicides autour des foyers pour éliminer les moustiques porteurs du virus ;
- Sensibilisation des habitants aux gestes de prévention, comme l’utilisation de répulsifs et la suppression des gîtes larvaires ;
- Distribution de répulsifs aux personnes les plus vulnérables.
Les professionnels de santé et les services d’urgence ont également été alertés pour réagir efficacement à toute nouvelle suspicion de cas.
Face à cette menace, l’ARS rappelle l’importance d’une mobilisation collective pour endiguer la propagation du virus sur l’île.
Source : ARS