La lutte contre les addictions abordée lors de la visite du ministre de la Santé.
Cyrille Melchior était, ce mardi 29 novembre, aux côtés de François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, en visite au Centre de soin d’accompagnement et de prévention en addictologie, le CSAPA de Saint-André. Au cœur des débats et des échanges avec les professionnels de l’association, la lutte contre les addictions à La Réunion. Nous publions le communiqué ci-dessous .
Alcool, tabac sont les premiers fléaux qui touchent les Réunionnais. Selon le Bulletin de Santé Publique de janvier 2020, la consommation d’alcool est notamment à l’origine d’importantes problématiques de santé publique sur le territoire. Reconnue priorité régionale de santé, elle est responsable de surmortalité ou encore d’un taux de passage aux urgences le plus élevé de France. Inscrit à la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté dont le Département est pilote, les actions de terrain pour contrer les addictions ne sont aujourd’hui plus suffisantes pour les professionnels de santé qui ont saisi le ministre sur la nécessité d’un cadre réglementaire plus strict.
Le Président du Département a tenu à rappeler l’engagement de proximité de la Collectivité qui œuvre aux côtés de partenaires comme le CSAPA. Les 30 centres de Protection Maternelle et Infantile sont aussi des lieux de rencontres et de détection des difficultés ; « nos infirmiers, nos intervenants sociaux sont à l’écoute des publics pour recenser et identifier les signaux à risque ». En lien avec le docteur Mété, la Collectivité a d’ailleurs lancé en 2021 une campagne de communication auprès des jeunes et contre toutes les formes d’addiction, intitulée : Refuse, Résiste. Le spot est devenu un véritable outil sur lequel les professionnels mobilisés peuvent encore aujourd’hui appuyer leur travail de sensibilisation.
Médecins, intervenants de proximité, kinés, élus présents ont saisi d’une même voix le ministre sur la nécessité d’aller plus loin dans la lutte contre l’alcool, le tabac… le cadre législatif doit évoluer pour protéger les plus jeunes lorsque l’on sait que les addictions commencent dans 90% des cas, avant 18 ans.
Source : Conseil départemental / Photo Conseil départemental