COVID-19 : cinq ans après, le bilan.
Cela fait déjà 5 ans que le COVID 19 est apparu dans le monde. Depuis, il n’est pas passé inaperçu puisqu’il reste encore bien présent. Cependant, il y a une évolution majeure au niveau de la prise en charge sanitaire et de nouvelles études scientifiques sont régulièrement menées. Entre vague d’épidémie et campagne de vaccination, quel est le bilan de la situation du COVID 19 cinq ans après .
Des chiffres qui parlent : bilan de l’épidémie
Cinq ans après le début de la pandémie de COVID-19, les scientifiques sont en mesure d’étudier la situation et son évolution. Depuis son apparition, le virus a infecté des millions de personnes à travers le monde, avec plusieurs vagues épidémiques marquées par des pics de contaminations. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) publie des mises à jour hebdomadaires pour suivre l’évolution des cas à l’échelle mondiale et régionale, tandis que Santé Publique France continue de fournir des bilans réguliers.
En 2024, bien que le SARS-CoV-2 est encore présent, il circule par vague d’épidémie et son impact au niveau hospitalier reste faible par rapport aux premiers mois de son apparition. Le taux de mortalité est également en baisse, bien que des facteurs de risque comme l’âge et les personnes présentant un état de santé vulnérable soient exposés à un risque important de décès.
L’évolution des cas
Depuis juin 2024, une circulation active du coronavirus est observée dans la population française. Cependant, cette nouvelle vague a un impact limité sur les hospitalisations et les admissions en soins intensifs.
En, effet, Santé Publique France note certes une augmentation des cas, mais la situation hospitalière reste maîtrisée grâce à une meilleure organisation et un nombre de cas graves moins importants. Par ailleurs, les variants continuent d’être surveillés de près par les autorités sanitaires afin de prévenir les nouvelles vagues.
L’impact actuel sur les systèmes de santé
L’impact du COVID-19 sur les systèmes de santé a évolué au fil du temps. Aujourd’hui, les hôpitaux font face à une pression bien moins importante qu’au début de la pandémie. Les services de soins intensifs sont moins saturés, en partie grâce à une meilleure organisation et à des protocoles de traitement améliorés.
Les cas graves sont aussi moins fréquents, notamment grâce à la vaccination et aux progrès sur la gestion des patients. La crise a également permis de tirer des leçons en matière de gestion d’urgence, rendant les systèmes de santé plus résilients. De plus, une bonne organisation s’est mise en place au fur et à mesure pour déclarer les cas. Il est facilement possible de faire un test en pharmacie ou en laboratoire pour obtenir rapidement le résultat.
Tandis que la population maîtrise les gestes barrières et les applique chaque fois que nécessaire. Cette organisation permet de réduire grandement la propagation du virus.
La vaccination : un rempart contre le virus
La couverture vaccinale mondiale a permis de stopper la progression de l’épidémie. Les vaccins sont régulièrement adaptés pour couvrir les nouveaux variants. En France, une nouvelle campagne de vaccination conjointe contre la grippe et le COVID-19 a été lancée pour l’hiver 2024-2025 afin de renforcer la protection des populations vulnérables.
Santé Publique France a pour objectif d’assurer une immunité durable et de continuer à protéger les populations les plus à risque par un vaccin annuel régulièrement renouvelé.
Le COVID-19, une maladie endémique ?
Le COVID-19 tend désormais à devenir une maladie endémique, ce qui signifie que le virus continue de circuler, mais de manière plus contrôlée. Les systèmes de santé s’adaptent à cette nouvelle réalité, intégrant la gestion du COVID-19 dans les soins courants, comme c’est le cas pour la grippe. Cela implique de maintenir une vigilance constante, notamment avec la surveillance des variants et les campagnes de vaccination régulières.
Cependant, cette phase endémique ne signifie pas la fin du virus, mais une cohabitation maîtrisée, nécessitant des ajustements continus pour minimiser les impacts sanitaires à long terme.
Source : https://www.sante-sur-le-net.com/