Les kinés libéraux affichent leurs ambitions pour leur avenir.
La première organisation représentative de la profession, la FFMKR, a célébré son 60ème anniversaire. Ce fut l’occasion de revenir sur l’évolution de la profession au cours des dernières décennies mais aussi le moment de se projeter dans l’avenir.
L’ambition des masseurs kinésithérapeutes de France avec la FFMKR
Revendiquant la première place des organisations représentatives de la profession, la Fédération Française des Masseurs Kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) a fêté ces 60 ans d’existence. Me Congrès fédéral de cet anniversaire a été organisé les samedis et dimanche 17 et 17 juin à l’espace Pan Piper à Paris, précédé d’un e journée politique organisée le vendredi 16 juin. Ce fut certes l’occasion de souligner l’action de la fédération au cours de ces 6 décennies et de marquer les temps forts de l’histoire récente des masseurs kinésithérapeutes libéraux et hospitaliers. Ce fut également le temps de marquer la volonté de la FFMKR de passer au-delà des divisions de la profession, divisions ayant notamment conduit à l’invalidation du dernier avenant à la convention, faute d’accord entre toutes les organisations représentatives. Mais ce fut également et surtout le moment de se projeter dans l’avenir et d’imaginer le futur des masseurs kinésithérapeutes. Dans son discours introductif, le président de la FFMKR, M. Sébastien GUÉRARD l’a affirmé avant d’égrener les propositions du syndicat
Faire des kinés libéraux notamment un pilier de la transformation du système de santé
Les propositions ne manquent pas et de l’élargissement du rôle des kinés au remplacement du décret d’actes par un véritable décret de compétences ; la FFMKR entend bien défendre une évolution de la profession. Les spécificités d’exercice de la profession doivent être reconnues. Si le Congrès a permis aux kinés libéraux et hospitaliers de pouvoir échanger sur l’avenir de ces propositions, la journée du vendredi était quant à elle consacrée à un temps politique, au cours duquel les autorités publiques ont répondu aux attentes des kinés. Ainsi, Agnès FIRMIN LE BODO, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, a pu expliquer et détailler la position du gouvernement en général et du ministère de la Santé en particulier. Se félicitant d’être présente à ce 60ème anniversaire, la ministre déléguée a ainsi détaillé les évolutions du système de santé au cours de ces décennies passées. Elle a constaté l’évolution de la profession et s’est projetée dans l’avenir en expliquant : « Vous constituez un maillon essentiel de la prise en charge des patients et cette place va être de plus en plus importante. »
Si Mme Firmin le Bodo a listé l’ensemble des mesures déjà prises au cours des derniers mois et des dernières années, elle a insisté sur le changement organisationnel que requiert la santé des Françaises et des Français de demain. Une organisation plus collaborative faisant la part belle aux interactions professionnelles. « Vous l’avez-vous même souligné, seulement 10 % des kinés exercent en maisons de santé ou en centres de santé ou sont membres d’une CPTS. Je ne peux que VOUS ENCOURAGER A ALLER BEAUCOUP PLUS LOIN en matière de coopération interprofessionnelles. »
C’est donc plus une confirmation des engagements déjà pris qui ont été rappelés au cours de ce 60ème anniversaire. Il reste à savoir si ce rappel sera enfin suivi de décisions concrètes …
Source : https://www.lesnouveauxkines.fr/ Léa
